Discorso del cavaliere Emilio Visconti-Venosta ministro per gli afffari esteri

15 nelle. Or la loi naturelle accorde à tout État le droit de sa propre défense. En force de ce droit l'Italie peut demander compte au Saint-Siége des véritables actes d'hostilité qu'il commet envers elle en accueillant sur son territoire et en se refusant d'extrader les brigands qui se réfugient à Rome pour porter de là, dans notre pays , la désolation et le meurtre. L'Italie, efi un mot , aurait le droit de considérer comme un casus belli le refus que le le Saint-Siége oppose à ses demandes. < Mais la présence des troupes françaises à Rome empeche l'Italie de recourir à la force des armes pour obtenir du Saint-Siége le redressement de ses griefs. Ce fait, irrégulier en soi-meme, et précisément parce qu'il est irrégulier, ne saurait changer le caractère du droit que nous invoquons , ni donner naissance à un droit nouveau. C'est donc à la France qu'il appartient d'oter .l'obstacle qui s'oppose à l'exercice d'un droit inc~ntestable, soit en faisant cesser l'occup~tion et en laissant l'Italie en fac~ du Saint-Siége, soit en obtenant du Saint-Siége, ou en exécutant elle-meme, l'extradition que l'lta;lie demande. n E dopo aver accennato i vari modi con cui poteva giungersi a un accordo, conchiudeva: (( Ce que le Gouvernement du Roi demande c'est qu'un état de choses ~ussi anormal vienne à cesser, que les brigands ne trouvent pas à Rome la protection et l'impunité à l'ombre du glorieux drapeau de la France, que le Saint-Siége ·ac.complisse enfin l es devoirs qui incombent à tout Gouvernement civil. « Je ne saurais assez recommander, monsieur le

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