Emile Vandervelde - La Commune de Paris

-- 15 - de l"arcllcv,·411c cle Pu1·is l'i des soixa11t, ·otages ? Esl-ce Thiers ou lu Co1111111111<• -, Thiers. qni pouvait es Sclu\·er. ou la Co1111tlllll<q·1ii 1·d11sa <le le,; i11ellre ù lllOl'I ·> ,Dans la salle, plusieurs \'Oix répondent : " C'est ThiC'rR ! » .. \prlrrndiSSf'ffif'llls ]WOlongès.\ si 111è111c ln Commune avnil cx(•ruté son cl&crc-1sui les .. tages. ellf' n'aurai! fait qu'iroilcr rr (Jlli SP fuit dnnR Ioule,; les g1wrres, elle n'aurait fa}t que suivre le.s crren1c1ils d"li pnssé. Mais nous avons le droit de proc-lnmer fii•1·<'1119nqlue depuis le 18 \lnrs j11sq11ï1 fin :VJai, rernlanl Ion! Ir go11ve1·nen1cnl cl,• la C:onnnunc. il y eut l>iC'n(JUCl(Jues <·oncta111nalionR Il mort pr-ononcl'rs por R.oss<'I. un anc·ipn officier polY1C'chni<·iC'n.111ni;; la Conm,unr Re refnsn ,'l en lniBs<'r cxi'rntrr ,m ,-;('n\. TEMOIGNAGED'ADVERSAIRE Urumonl. 1m (>crivflin catholique. compni-nnt la ré\·olnlion <le !l3 i, ln Comrn11ne. dit que q11ancl l'&l{•mont ouvrier se mêle aux révolutions, elles rleviennent moins sanglantes. Et parlant rle la Commune, il écrit : , Cc fnt l'c\lément honrgeois qni fut surtout féroce, 1·c11é1ncntpeuple. mi milieu <Ir C'('ltr cris,.. rffroYahk. rrsla humain. » \joutons_ (JllC lt1 plupnrl dC's 011niri-~ q11iont Ag11n' au premier rang dnns la Co11rnrnnc, sont tr<'·s nnhle- !Yt<'nt. très dignement retourMs ii l'ntelirr. Pm·n1i les hommes qni avairnt rn Pnris ctnns les mains. li<'1111C'n11pont repris l'onlil Sflns hn1it. simpl<'mrnl. " LA REPRESSION Qnand les Versoillais entrèrent rlans Paris. il~ s'v livrèrent à une véritable boucherie, au plus épouvantable massacre du x1x• si/>cle. Trente ou quarmllc- mille hommes furent fusillés, disent les historiens de la C:nmrnnne : Mac-Mahon en avoue 15,000. le gl•néral Appert déclar!' qu'il ~' r>n 11vRit beaucoup plm;_ T.flss cimetil•res furent irn,uffisants. on empila les cfldavres B b: 'lteca Gino B,a..,co

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