Emile Vandervelde - La Commune de Paris

-14- .111~qu·au ckrni,:r joui' ce:; ltir11ïnrs Jullèl'enl. réclamanl k11r pari <le cartouches. et il s'est trouvé un :\hixirne <ln C:amp pour accomplir celle besogne de charnl calomnier ces femmes. qu'il traita de prostituées el <·es <'llf<\tilsqu'il dépl'ignit comme (lp~ gnmins vicieux. graine rlc ha11<li\s qu'on nvait hien fait <l'exterminer. C','lnil tlltL' inf&mP cnlonmiP : rnii. cerlcs. il ,. eut pm-mi CPS H'll/.(Pl'CSSPS (l('s; proslilu<'es à côt<' d'honnt'- iel" fP111m<'s.,\lais 1•11 s11pp11s,rntq11<c' ela fût ,-rai. que to11lcs ers frmm<'s f11sscnl cl'es prostitu<'<'S. tous ces rnfants;. rlr~ g,11ni11spontTi~ par l<'s pri1;ons, v aurnitjl 1111 ri'.•quisiloirr pins vinl<'nl contre Je régime capitaliste. que le fait d'arnil' rf'11;;si /t soulever mè·me la "hair i, ptnisir ri la rhair à canon. crachant. leur mépf'i;: it la f,1cr <1<•r·PII<' sori,<t{• qni lrs n r(-rlnit~ /:l la mis,'r(' et lt la honte ! LE MASSACRE DES OTAGES l .a C0mm11np nvnit <lfrirlr' qnr rhaq11r foi~ qtf'on fusillerait un communar<l ii \'rrsaillrs. on Fu!Sillf?rait trois otages à Paris. On arrèta l('s gendarmes. des prôlres, un archevêque et on fit savoir à Thier~ que s'il voulait rendre un seul prisonnier. Blanqui. vieillar<l q11i ne pouvait-1ivoir d'influence sur l'issue <l'une insurrection. la Commune 1·esliluerait le8 60 otag-rs cl s'en~a~eait il n'en plus arrêt~r <le nouveaux. Thiers ayant en main la vie des 60 otages. '! compris l'nrchev~que de Paris. r(-pondit /t r-etl(' proro~i1ion par un refus formel. l .a Commune n'a jarrTais l'Xècuté son d'écrf't s11r les otages : quand ceux-ci furent nws~acr<'s. Paris était écrnsé. sans chefs. il n':,· avait pl11Rd(' Commune. Un des membres de celle-ci. Varlin. faillit Nrc écharpé par la foule, parce qu'il s'oppo.~ail an ,nassarre, la suppliant <l'épnrgner cette tache il l'histoire <ile la .Commune et ce Varlin fut tué par les Versaillais. Qni donc peut être rendu responsahle dt> la mort B•b oteca Gino Bra,co

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