Emile Vandervelde - La Commune de Paris

- 11 - leur rrpto11tlil : " 1\luis co111111endtonc. un million, deux milli1111s.trois si vou><,·oulez. 11wir, nr touchez pas A. lu Rilnquc ». Quand les t1·ui~ délégués se pr&sentèrent le lendemain ù la Banque pour toucher le~ fonds. le rlirPctcur. ~I. nouland, leur dit : , .l'nt.tPndais ,·otn• visitr. l .a B,11H111,•. a11 l,·11dt•nwin rlf' 1011!'; le$ r·hangpn1ents rlc pom·oir. a dû 1·0ni1· \'11 ai,J,, illl IIOUI Cil li .• f(' n'ai p;i,-: it juger les évél1l'l1H'llts. La lïanqur de 1-'r·ancc nf' fait pa1' de politique. ,·ou" êlt>s 1111gom rrn<'rnenl rl'P fait. l .a fü1nque 1·ous dnnne aujourd'hui un -million : veuillez Reniement mmtionncr dn11s votre reç-u que <"elle so11mw 11 pl{• r('q11isition11ér pour compte de la ville. » p,,nd:int lrs !rois mois de son ,'xi:;l('t1C·r. la Co11mn111e dépensa Pn !out i-6 million~ pour la solde de la garde nationale f't tous les sf'r·,·ire,; publics. De ces 'o-6milïons, 1(\ furent fournis par la Banque, le reste par les 8cn·icC's. l'octroi contribuant pour une douzaine de millions. Et quand on troun, \'al'lin tut, dans les rue~ de Paris. on le fouilla et fut lr(n11·{,porteur seulement dP~ 300 frnncs qn'on avait en de la peine à lui faire accepter comme son lrnilrmenl de membre de la Commune. Quant à Jourd·e. il déjeunait à la gargotte. son fils allait à l'école gratuite rl sa femme allait laver elle-môrnE• nu lavnir public I<' linge c1P ln familll'. (Appla,11lis~en1Pnts.) LES FAUTES P,irlons rnaintc:nant de~ délégUl'~ rl<' la guerre. Tl faut .Je dire. jamais ville ne fut défendue avec autant d'inexpérience. Parmi les généraux de la Commune - à côté de quelques hommes qtù moururent en héros - il y eut un grand nombre d'cmpanachés. misérables et H\ches, qui godaillaient pPndant que les autres allaient se faire tuer. Reclus me racontait qu'aux premiers jours de la Commune, il faisait partie des bataillons qui de1·aient. sous les ord'rrs de nnv11,J. occnp<'r le plateau de ï.hi\- B'b: ~tec':I Gino B,a..,co

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