Emile Vandervelde - La Commune de Paris

- j(I - 'I reillanl. qui d,·u,. 111<,b après. lur~ de la \'llt1le de lu Cunrn1unc. f11l f11~ill<'pur les \'ersaillais . .\lai;; anmt d<·m,1111-ili-l. antil 1·cn1i~ ù ,;a fe111111l es 38.000 francs <[Ilircsl.airnl dnns la ,.aissr- qni !ni était confiè,•. cl sa veuve mellanl ses habits cle deuil pour la première fois, s·eu .fut porter les :IB.000 frs ,i l'offkier qui av.ait fnil fusiller son mari : 1,n ril,11olcel exrnipk. n·u,·ionsnous pas raison de crier: ù la Chambre : " Saluez, .\1essip111·s ck ln droite· ! 11 (Acclamations). Au '.\linisl,'re de J'lnstruclion pnbliq11r. r.;r fui aul1·1• chose. f.c l!l .\l.11·s. Lln hra,·c ouvrier cordonnier. av0nt trouv(· ,,11,,•rle ln pnrlr dn cnbinel rl11minislr<'.· s·:v installa . .Tn\es Valli•s rncont<'. q11·P11lrnnt nu 111inisti·re. il _v troun1 notrr homme. en trnue de trnvail. servi respecl11c11srmPnlpar tes lrnissier·s à lourde chaîne d'argent. Et le ministre voyant \'afü•s, dit ù J'l,uissier : " Dis dorn·. camarade. va-l'en chez le charcntiC'J· rl'en farf' chercher pour six sous de hure de cochon. Je m'en vais déjeuner avec mon ami \'allès. ,, (nires'. Qmmd la Commune fnl étahlie, on choisit un délPgué moins fantaisiste. el. en ma1ii•re d'enseignement. le gonvernenlC'nl ;ivnit t>lahor(• un prngrnrnrne fort hNlll. rnai,a q11i resta il l'état de projet. LES FINANCES DE LA COMMUNE Je \eux, ous parler d-es ministères r1es finances et de ln guerre. ~laî11·es de la Banque. les Communards avaient ti lc11r disposition trois milliards. dont 800 millions rn nmnérnirc. le reste en papier cl en rffots rie commerce. Avec cela ils pouvaient marcher il la victoire. ~lais ces canailles, ces bnndits. ces volems. se conlentèrent de contrmplcr la Rnnqnp rlr• Fr11ncP, ils n•~, entrèrent pas. . l.c donx Vm·lin et l'honnête Jourde. délégués aux fin,:mcrs. cnrent l'inspiration na\vc de s'adresser à Rothschild ponr lui demander 1111 prM dr 1 million. ponr pnycr ln solrl'P rlrs i:wrdPs nalionnux. Roth,:whilrl

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