Il piccolo Hans - anno XVIII - n. 71 - autunno 1991

concetto intrattiene con una certa idea di scrittura e, nella fattispecie, con le strutture debordanti del rinvio e la fuga del senso. E anzitutto questa, dall' Ecriture du désastre, ove sembra sia fatta allusione proprio all'Arret de mort: «Une lecture de ce qui fut écrit [forse, appunto, l'Arret de mort]: celui qui maitrise la mort (la vie finie), déchaine l'infini du mourir» (p. 69). Dal Pas au-delà, il séguito di una citazione già avanzata durante la lettura: «il y a, tout à coup et depuis toujours, un murmure parmi les paroles, la rumeur d'absence qui passe dans et dehors du discours, un arret [sottolineo] non silencieux qui intervient, là où le bruit de l'écriture, ordonnance du sombre curateur, maintient un intervalle pour mourir, alors que mourir, l'intervalle meme peutetre, ne peut pas y avoir lieu. Mourir: cela qui ne s'appuie pas sur la vie; mais c'est aussi la mort qui nous empeche de mourir» (p. 129). Sempre dal Pas au-delà: «Mais peut-etre mourir n'a-t-il nul rapport déterminé avec vivre, la réalité, la présence de la "vie".[...] Ainsi écrire peut-etre: une écriture qui ne serait pas une possibilité de la parole (pas plus que mourir n'est une possibilité de la vie) - un murmure cependant, une folie cependant qui se jouerait à la surface silencieuse du langage» (pp.131-132). Ancora: «[...] mourir, dans sa singularité répétitive, ne forme pas une vraie série ou au contraire ne forme qu'une série, tandis que vivre échappe à la dispersion sérielle, en appelant toujours à un ensemble, un tout vivant, la présence vivante du tout dans la vie. L'exigence du retour, impossible à penser, futur vide, passé vide, nous aide à accueillir (dans l'impossibilité de le penser) ce que pourrait etre le toujours déjà révolu du mourir, cela qui a passé sans traces et qu'il faudrait toujours attendre de l'infini vide de l'avenir, attente exclue du présent et qui ne serait que la double chute en l'abime, soit l'abime dou92

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