Il piccolo Hans - anno XVIII - n. 71 - autunno 1991

et elle aussi paraissait me fixer, mais à l'infini derrière moi. Alors, quelque chose en moi se leva, je me penchai sur elle et lui dis: «Maintenant, n'aie pas peur, je vais te souffler sur le visage». Mais, à mon approche, elle eut le mouvement le plus rapide et s'écarta (ou me repoussa). Je voudrais dire que le froid de ces corps est une chose très étrange: il n'est pas, en lui-meme, si grand. Si je touche une main, comme je le fais maintenant, si ma main se couche sous cette main, celle-ci est moins glacée que la mienne, mais ce peu de froid est profond, non pas le léger rayonnement d'une surface, mais pénétrant, enveloppant, il faut le suivre et, avec lui, entrer dans une épaisseur sans limite, dans une profondeur vide et irréelle où il n'y a pas de retour possible à un contact extérieur. C'est là ce qui le rend si amer, il semble qu'il ait la cruauté de quelque chose qui vous ronge, qui vous saisit et vous attire, et en effet il vous saisit, mais là est aussi son secret, et celui qui a assez de sympathie pour s'abandonner à cette froideur, retrouve en elle la complaisance, la tendresse et la liberté d'une vraie vie. Più tardi, il Protagonista si trasporterà nella casa di Nathalie (p. 116 «Habiter avec elle, dans son appartement, naturellement il le fallait»), ove riceverà la confessione, da parte di Nathalie, dell'esecuzione del «moulage» delle sue proprie mani e del suo proprio volto, fatto eseguire furtivamente grazie alla sottrazione, ancora dal portafoglio di lui, del biglietto con l'indirizzo dello statuario (lo stesso cui il Narratore-Protagonista si era rivolto per un calco, da viva, delle mani di J.): «moulage» che ora è deposto là, nella camera dell'hotel della rue d'O., nell'armadio della «preuve vivante» di cui all'inizio del racconto, e che rappresenta il sigillo dell'evento-verità, l'incarnazione, per l'eternità (l'«arret de mort»), della «pensée». (La donna non nominata che, sempre all'inizio del libro e, per 90

RkJQdWJsaXNoZXIy MTExMDY2NQ==