Il piccolo Hans - anno XVIII - n. 71 - autunno 1991

di epifanie e di conferme: dalla camera-cripta, «surchauffée», in cui però egli gela dal freddo, preludio a un'ulteriore, definitiva conoscenza (p. 77 «Plus tard, comme beaucoup, j'ai connu la souveraineté du froid»), alla «piqùre» del medico che gli stravolge il sangue (e che riprende la serie delle «piqùres» prescritte a J., da quelle della prevista cura a quelle di morfina amministrate dall'infermiera, alla «piqùre» finale ad opera del Protagonista); dalla sua affermazione sulla vita del giorno e sulla vita della notte (p. 91 «[...] cette vie de tous les jours à laquelle j'ai souvent demandé d'etre uniquement agréable, sans arrière-pensées, sans lendemain, comme si, au moment meme, je n'avais pas passé mes nuits dans une tombe ouverte») sino alla straordinaria descrizione della cameratomba- che è altresì la camera nuziale, custode di una vita che va oltre la vita-, quale si ha nell'immensa scena dell'accesso, da parte di Nathalie, all'evento-verità: p. 106 «La rue d'O. n'était pas calme, mais lugubre; l'ascenseur ne marchant pas, dans l'escalier, à partir du quatrième, une sorte de relent étrange déscendait vers moi, une odeur froide de terre et de pierre que je connaissais à merveille parce que dans la chambre elle était la vie méme [sono io che sottolineo].[...] De cette chambre, plongée dans la plus grande nuit, je connaissais tout, je l'avais pénétrée, je la portais en moi, je la faisais vivre, d'une vie qui n 'est pas la vie, mais qui est plus forte qu 'elle et que nulle force au monde ne pourrait vaincre. Cette chambre ne respire pas, il n 'y a en elle ni ombre ni souvenir, ni réve ni profondeur; je l'écoute et personne ne parle; je la regarde et personne ne l'habite. Et pourtant, la vie la plus grande est là [ancora sottolineature nostre], une vie que je touche et qui me touche, absolument pareille aux autres, qui, avec son corps, presse le mien, avec sa bouche, marque ma bouche, dont les yeux s'ouvrent, les yeux les plus vivants, les plus profonds du monde, et qui me voient. Cela, que l'etre qui ne le comprend pas, vienne et meure. Car 63

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