GllAP. V, - NI RÉVOLUTION, NI LÉGALITJ~ A TOUT PHIX 75 énormes. C'est ce que sait parfaitement aujourd'hui · tout homme un peu perspicace. Or, si fondés que soient les politiciens bourgeois à désirer que les fo,yces du - parti socialiste soient mises le plus tôt possible à l' efpreuve;épreuve qu'elles ne sont peut-êtr~ pas encore à même de soutenir, les hommes d'atfaires de la bottrgfoisie, eux, ne voudront rien savoir d'une expérience qui peut les ruiner. tous, du moins tant qu'ils garderont leur sang:..froid, tant qu'ils n'entreront pas dans l'accès àe rage dont nous avons parlé. Car alors, le bourgeois est capable..d_e tout et, p!us il aura peur,plus il exigera du sang. · L'intérêt du prolétariat ordonne au/ourd'huiplus impérieusement que jamais d'éviter tout ce qui serait de nature à pous:-ierinutilement les classes dirigeantes à une politique de violence. Et le parti socialiste agit en conséquence. l1f ais il existe une tendance qui se donne pour prolétarienne et socialiste révolutionnaire et dont· 1a tâche principale, outre la lutte contre -leparti St>cialiste,est de provoquer une politique de violence. Cette tactique si ardemment souhaitée par les hommes d'Etat de la bourgeoisie, la seule qui soit encore capable d'arrêter la m.irche victorieuse du prolétariat, c'est elle qui constitue justement la spécialité de cette tendance ; il ne faut donc pas s'étonner qu,.'dle jouisse des bonnes o-râcesdes Puttkamer (1) et consorts. Ses partisans ne 0 . (r) RoBERT VON PuTTKAMER. Minhtre de· l'intérieur de 1881 à 1888, Son nom est devenu synonyme en Allemagne d'ennemi aussi . - BibliotecaGinoBianco
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