LE CHEMIN DU POUVOIR · cherchent pas à affaiblir la bourgeoisie, mais à la mettre en rage. La Commune de Paris est, comme nous l'avons dit, la dernière grande défaite du prolétariat. Depuis lors la classe ouvrière a fait des _progrès continus dans presque fous les pays en suivant la méthode que nous avons décrite, progrès moins rapides que nous l'aurions désiré, mais plus sûrs que èeux de tous les mouvements révolutionr.aires antérieurs. . Dans quelques cas seulement aepuis I87 I le-mouvement ouvrier eut à essuyer des revers notables j la faute en fut chaque fois à l'intervention de certaines personnes se servant de !lroyens que l'usage actuel désigne comme anarchistes·et qui répondent en tout cas à la tactique de la « propagande par le fait» prêchée aujourd'hui par l'immense majorité des anarchistes. Je signale pour mémoire le préjudice que les anarchistes ont porté à l'lnte:nationale et au soulèvement révolutionnaire espagnol de 1873. Cinq ans après ce.soulèvement, ce fut l'accès de rage 1miversel provoqué par ,,. les att~ntats de Hœdel et Nobilirig j sans ces attentats, · · Bismarck aurait à peine réussi à faire passer la loi contre les menées socialiste<;. Bn tout cas, il n'aurait pas été possible de l'.ippliquer aùssi rigoureusement qu'elle le tut dans les premières a,;nées j le prolétariat allemand aurait épargné des sacrifices énormes et sa marche victorieuse n'aurait pas été entravée un seul instant. acharné des socialistes .que peu scrupuleux. dans le choix dés moyens ,(Note du traducteur). BibliotecaGino Bianco
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