CHAP. V. - NI RÉVOLUTION, NI LÉGALITÉ.A TOl:T PRIX 65 lutionnairefinis!ant en adorateur. pacifique de la légalité à tout prix. » Si ce~ lignes n·e suffisaienf pas à préciser le point de vue d'Engels relativement à la révolution, nous renverrions à un article sur« le Socialisme en A11emagne » quïl publia dans la Neue Zeit en 1892, c'està-dirè peu d'années avant l'introduction des Luttes de classes de Marx. Il y écrit : « Combien de fois les bourgeois ne nous ont-;ls pas suggéré que nous· devrions renoncer dans tous les cas à l'emploi des moyens révolutionnaires et nous en tenir à la légalité maintenant que la loi d'exception est supprimée, le droit commun rétabli pour tou,, même pour les socialistes ! Mal'heureusement, nous ne sommes pas en état de satisfaire sur ce·point .Ylessieurs· les bourgeois. Ce qui n'empêche nullement d'ailleurs que ce n'est pas nous en ce moment que la légalité est en train de perdre. Au contraire elle tra'vaille pour nous à. merveilie, si bien que ce sera.it une folie de notre part que de l'enfreindre tant que les choses iront de ce train. Il est beaucoup plus juste <le se demander si ce ne sont pas plutôt les bourgeois et leur gouvernement qui porteront .atteinte à la loi et au ' droit pour nous écrasef· par la violence? Mais laissons venir les choses. En attendant « tirez les premiers, Messieurs les bourgeois » . .« Et il n'y a pas .de doute, ils tireront les premiers.:. Un beau jou-r, les bourgeois allemands et leur gou4* Bibltoteca Gino Bianco
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