CHAP, VU. - AFFAIBLISSEMENT DES ANTAGONISMES 109 16.000 kilomètres à 88.ooo et à celui de l'Amérique qui passait de 71.000 kilomètres à 473.000 ! Et dans l'Afrique elle-même, ·ce Île sont pas les nouvelles colonies acquises depuis 1880 qui absorbent la majeure partie des nouvelles lignes; ce sont de vieill_es colonies et des états indépendants, ainsi que le montre te tableau suivant: Longueur des chemins de fer en kilomètres : 1880 1890 1906 Algérie I .405 3,ro4 4 906 Egypte. . 1.4fa 1.547 5.252 Abyssinie. » » 106 Colonie du Cap .• 1.457 2 922 5.812 Natal . 158 546 r.458 Transvaal. . ,. 120 2. 191 Orange . ,. 237 1.283 Rèste de l'Afrique. 438 9 19 6 985 TOTAUX 4.607 g.356 28 193 / Il n'y a donc que 7.ooo kilomètres de che-mins de fer, un quart du réseau africain, pas même un pour cent (0,7 °!o) du réseau mondial qui se répartissent entre les derniers pays; en~ore ces territoires ne sontils pas tous, mais seulement en grande partie des acquisitions récentes de la politique coloniale de l'Europe. On voit donc combien peu cette politique coloniale a de r<!pport avec l'élargissement du marché international depuis vingt ans et avec .le nouvel essor de la production. Toutefois ce nouvel essor avait des rapports manifestes avec l'ouverture de certains débouchés extéKautsky 7 Biblioteca Gino Bianco '
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