Emile Vandervelde - La Commune de Paris

-6UN COMPLOT REACTIONNNAIRE .\lorn. qnan<l un complot munan·histe se tramait Il Vc>rsnilles. tandis qne ln. masse rôpnblicainc. snr lu plac-e rle !a. 11astillP. jurait de d('f,•1Hlre la R<"•puhli,pw. l'.\sscmhlr"•r· :\"ationale d<'cida ct·e désarmer Je peuple de Pai-is en enlevant les ar111es cl les cano1,s d,' la Ga1·dP nationale. et <le supprirne1· la solde qui pen11ettnit Il res milli0rs de citoyrn~ dr- ne pn;; rnnurir de faim. On le111· e11lt•Ynit. ,\ ln fob. les quelqut>S sous qui faisaient \"ivre leur fa1nille et l<'s-,u·m,•s rpii rlP\·:iiPnt. leur ~e1Tir /l rlt'>f€'nrlre ln R1'1111hlirp1P. LE 18 MARS I.e 18 .\lai-~ 18?1 on tcnt,i dr cnrnn,Pltr(' C€'llt• inrn- · mie : M. Thie,·s cnvo~·a quelques r,:,µiments de troupes de ligne pour -Opérer le dé~arnwrnmt dP!" f t'>M,·(•s. <:(•~ tronp<'s NaiPnt corn111andéPs pnr le gént'>rnl l .0co111tr>: sans r(•sislr111cP Plles s'rmpar~rent d'nbord rlr qui,lqucs· C'nnons : les gens rln q11af·tir>r s',<tnir>nt gr·oupAs autour des soldats t'I laissaient raire. 1:1111111»1L(u' péN,is d'abord ; mais lu foule ni·riniit rie~ fa11ho111·gs d g1.·.~- sissail loujours. autour des solchts aceon,plis~nnt lem triste mission, se pressnil en rangs de pins Pn plus serrés ; les colères montaient. des imprécations s'élevaient, les ouvriers coudoynif'nl 11's sold"als. ceux-ci hAsil~rcnl. p11is tout /l coup se produisit N,mm(' un brusque changement à nie. soldat.~ cf 011,-ri,.,,-~ se donnè-1'cnt la main. les ordres Ms chefs nr· f11rent pl11s écoul{•s ri 111 fo11lc ,-xaspérée s'<'lllfHUa rlu gi'·néral Lecomte. qui. en eornmnndant lr fc11. \·enrtil rl'11n ~Pnl geste d'ordonner lrt mort dr crntnin('j; rl'homnw,. f"Pn11nf':s et enfants. En conduisant Ir g(•nr"·rul l.crn111!t' ruP des H"~ier8 où il fnt fugiJlé. ln foule irritée rencontra Clément Thomas, qui fut reconnu : une voix s'éleva disant : 11 C'est celui-là qui. en 48. fit massac1·er de~ centnines d'ouvriers", et t.lPment Thoma~. nrr/\lr pnr !Ps fil~ ou

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