Emile Vandervelde - La Commune de Paris

- 21 - Des acclamations enthousiaste:,, des cris de " Vive la Commune ! li saluent la fin de ,·c discours d'une vibrante éloquence, dont notre résuiné, fidèle cependant, ne peut donner qu'une imparfaite idée. Le citoyen Pastur prend ensuite la parole en ces l<•rmes : Citoyen VanclerYelde, Je ne puis vcus cacher l'impression profonde et indicible que laissera parmi ceux <Jui sont ici, l'inou• hliable conférence que vous venez de nous donner. En leur nom, je vous remercie d'être venu nous dire ce <JUerut la Commune de Paris, qut-1 rut son but hautement l1t1Jll6nitairc el sacré et quels sont ceux qui. devant l'histoire, doivent porter la responsabilité clu sang qui fut versé. Encore une fois, citoyen Vanden·el<le. au nom de tous les démocrates, <lu fond rlu rf1'nr, mille fois merci et " Vi\"f) le Soéialisme li : Le ci i de " Vive IE: Sodaiisme ! li poussé par Je .-itoyen Pastur trouYe écho rlans les milliers de poitrines des citoyens, encor•c s<,us l'infhl<'ll<'Cd' e l'fmonrnntr• pnrolc d<' VandCrveldC'. ====•==== DECLARATION AU PEUPLE FRANÇAIS 19 .\vril 1871 1 Dans Je conflit douloureux et terrible qui impose lin,· rois encore à Paris les horreurs <lu siège et du bombardement, qui fait pé1ir nos frères, nos femmes, nos enfants écrasés :'<ous les oLus et la mitraille, il tst 11écessairc que l'opinion publique ne soit pas divisér. } <)ue la conscience nationalr ne ,;nit point troublée. li faut que P:iris et IL' pa\ s tout entier sachent quelle est la nature, la raison. le but de la ré,•olution qui s'accomplit. 11 faut enfin que Jv. responsabilité des l deuils, des souffrances et ries malheurs dont nous } ~ommes victimes rc'tombt> ~nr renx qni. apr1's ,wnir B b· otec.i Gino B•a~co

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