Gaetano Salvemini - La politica estera italiana dal 1871 al 1915

Parte terza nei mesi precedenti era stato risolutissimo nell'affermare che nessuna modi– ficazione territoriale potesse avvenire nell'impero ottomano senza il con– senso di tutte le Potenze che garantivano l'integrità dell'impero stesso: dunque anche l'occupazione di Cipro doveva essere discussa, se non altro pro forma, dal Congresso, come quella della Bosnia. Ma Beaconsfìeld e Salisbury non ammettevano che della convenzione si parlasse in nessun modo al Congresso: quia nominar leo: Il avait (Salisbury) - dice un testimone francese del Congresso di Berlino - une façon péremptoire de dire: C'est de la part de l'Angleterre, qui indiquait la volonté irre– ductible d'un ministre dogmatique et autain. 34 I plenipotenziari francesi, interrogati da Corti, rispondevano che non c'era nulla da fare. Bismarck dichiarava che non gliene importava nulla. Gortchakoff diceva maestosamente: "La Russia ha la scelta fra il silenzio e la guerra; per ora sceglie il silenzio. 1135 complications qu'il est inutile de rappeler à votre souvenir. En venant remplir cette haute mission, les représentants d'ltalie on eu soin de mettre ce cote toute vue intéressée, a.fin d'aider plus efficacément au succès de la grande oeuvre du Congrès. Mais deux faits se sont passés, sur lesquels les plénipotentiaires d'Italie ne peuvent pas garder le silence. Il y a quelque jour, l'Autriche a re– çu le mandat d'occuper la Bosnie et l'Erzégovine. Nous y avons adhéré ainsi que les autres Puissances. Aujourd'hui les plénipotentiaires de la Grande Bretagne nous annoncent l'intention de leur gouvernement d'occuper 1'1le de Chypre. En présence de ces deux faits, nous croyons de notre devoir, au nom de !'Auguste Souverain que nous avons l'honneur de représenter, au nom des intérets de l'ltalie, de formuler nos plus amples réserves pour l'avenir." 34 MotiY, Souvenirs, p. 113. 3S Corti a Cairoli, 10 luglio 1878. 260 BibliotecaGino Bianco

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