Gaetano Salvemini - La politica estera italiana dal 1871 al 1915

La politica estera di Francesco Crispi l'ambasciatore italiano a Parigi, Ressman, fu bruscamente richiamato per essersi mostrato, a quel che sembra, riluttante a sollevare un incidente di– plomatico. Ma quando la stampa ufficiosa italiana mostrava di volere esasperare ancora di piu il tono della campagna contro l'ambasciatore, intervennero gli alleati dell'Italia. Dans la journée du 7 janvier - racconta il Billot - on avait vu le baron de Bruck ambassadeur d'Autriche-Hongrie à Rome, se rendre chez Crispi. Que s'était-il passé entre eux? - On supposait que, sous une forme amicale, l'ambassadeur avait signalé à la solli– citude du ministre /es périls de la situation. Était-ce le moment, pour les journaux italiens, officieux ou réputés tels, non seulement de soutenir avec leurs confrères parisiens des polémiques passionnées, mais encore de prendre à partie, avec la dernière violence, la France et son ambassadeur près le Quirinal? Où voulait-on aller? Qu'arriverait-il, si le gouvernement de la République, pour marquer son mécontentement, rappelait aussi son représentant? Une rupture. Et après? Le gouvernement ne devait pas se dissimuler que ses alliés envisageaient sans aucun plaisir l'éventualité des complications, qui menaçaient de survenir à l'improviste et sans motifs appreciables. A Vienne comme à Berlin, on con– tinuait de penser qu'il y avait pour l'ltalie, autant que pour l'Autriche et l'Allemagne, intéret à sauvegarder la paix et à entretenir de bons rapports avec la France. En cas de confiit, l'ltalie n'aurait donc à compter sur aucun concours. Le temps était venu d'enrayer un mouvement capable d'entrafoer une catastrophe. Tel était - on le supposait du moins le sens des observations presentées à Crispi. La sera stessa del 7 gennaio una nota dell'Agenzia italiana smentiva che le polemiche dei giornali fo~seroispirate dal governo e affermava che "le re– lazioni personali fra l' on. Crispi e il signor Billot si mantengono, come so– no sempre state, cotdialissime." E il 15 gennaio l'Agenzia Havas poteva an– nunziare, senza essere né smentita né rettificata dalle ambasciate di Ger- mania e di Austria-Ungheria: · On assure de bonne source que les ambassadeurs d'Allemagne et d'Autriche-Hongrie à Rome ont reçù des instructions pour déclarer à M. Billot, ambassadeur de France, qu'on était indigné à Berlin et à Vienne des attaques grossières dirigées contre lui, et qu'ils avaient l'ordre de calmer l'ardeur par trop guerriè1·eet belliqueuse du Président du Conseil. On affirme qu'une demarche a été faite dans ce sens, et qu'elle a eu pour résultat immédiat d'arrèter le langage hostile de la presse officieuse de Rome: dans les cercles politiques allemands, on critique vivement l'attitude de M. Crispi. 11 Due mesi dopò, nel marzo del 1895, Kalnoky ritornava a mostrarsi "alquanto preoccupato che l'Italia potesse considerare la Triplice Alleanza non sufficientemente vantaggiosa, sol perché non le dava subito ìn piena pace il mezzo di giungere alla realizzazione dei suoi desideri sui territori del Nord africano"; e Guglielmo II riferiva all'ambasciatore italiano a Ber– lino le inquietudini di Kalnoky, e naturalmente mostrava di non trovarle fuori po.sto,e aggiungeva: "Aspettate, lasciate che venga l'occasione, e avrete 11 BrLLOT, La France et l'Italie, Il, 101 sgg. L'ambasciatore accenna a incoraggiamenti ve– nut_igli non solo da Parigi, ma anche da Roma (II, 103): deve trattarsi appunto di qu~ste dichia– razioni degli ambasciatori di Germania e di Austria-Ungheria. 131 BibliotecaGino Bianco

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