NOTES ET ÉCLAlRCISSEMENTS 151 donc de réparer une faute immense; mais l'empire gate de nouveruu sa position en se faisant gallican; la fusion perd du terrain en inclinant vers l'ultramontanisme et , en s'éloignant de ce juste milieu éclectique célébré par M. Thiers et formulé dans le Concordat. Où s'arreteront-ils les uns et les autres? A la pragmatique-sanction, ou au pacte de Cha.rlemagne '? lTALIE. - Tout le progrès obtenu depuis un an est compromis : avis aux nations qui appellent à leur aide, au lieu rles principes, les àutocrates. Le pape, secouru . par la catholicité, ne manque pas crargent: il a une ·armée, un bon général; il aura bient6t cles zouaves. Que l'ins.urrection sicilienne soit con1primée: que pourra le Piémont, claquen1uré entre ]'Autriche, le pape et le roi de Naples? Le 1nouvement italique serait arreté; les patriotes mystifiés. A la n1oinclres.ecousse, Victor-Emmanuel pourrait se voir enlever la Lombardie et la Toscane : se ferait-il rendre alors Nice et la Savoie? ... Ija Révolution a manqué à l"Italie. L'Italie est de toute éternité pontificale et in1périale : a-t-on pu croire qu'il suffirait, pour lui 6ter ce caractère, de la rendre constitutionnelle, jacobinique et bancocrate? Si l'Italie recule, c'est que l'esprit dans lequel a été entreprise son émancipation était déjà une reculade. PARrs.-Le désordre des esprits, autant qu'il est permis d'en juger à distance, parait au comble. La presse quotidienne et hebdon1adaire s'acharne sur Béranger : encore une idole à bas. C'est l'idée napoléonionne qu'on asso1nme sur ce pauvre caclavre. En revanche, on exalte, BibliotecaGino Bianco
RkJQdWJsaXNoZXIy MTExMDY2NQ==