w liti SOUVENffiS DU TONKIN .l ceux qui a'imaginent qua le Tonkin est un paradis, noua livrons ces extraits d'un journal, tenu régulièrement par un jeur.e soldat :rentré en France tout récemment, et nous ferons obscrver que les pages que J'on va lire onl été écrites sur piace, en 1888. Nous pourrions fa ire remarquer à quel point l 'intendance s'est montrée irnprévoyante, combien il y avait, dans cotte eutreprisede désordre et d' inaUendu. Hélas ! Cela ressort de soi , et, de longtemps, nous sommes avec le public- fixés sut· cett.e malheureuse aventure qUci o. éloigné , - au protit de qui ou de ~uoi1- tant de soldats valides de nos frontiéres menacées. Et pout· quelrésultat. s i l'on l'élléchit que le·climat de uoke« concruete »n'est pas supportaule pour !es Européens1 28 mars. Peut-on se fi g ul'er ce q u'est une matinée de mars en AnnamY Bien que part is de My tboàl'aube pour arrivar à Quaug-But à neuf heures et demie du matin, nous avons eu à su pporter unechnlcur torride . Bien des hommes sout tomb6s, incapaùles de l'aire un pus de pl us. Pom•quoi nous la isse-t-on le sa.c, lorsque lt:s dé tachements de l'infnnterie de marine sout autorisés à le faire porter par des coolies 1 Les zoua.ves ont bùn dos, il est vra.i! Pat•tis les premiers pour ces pays lointaius, combien des leurs y ont-ils laissés 1 Pour récompense, ils en sor t iront les dernie!'s. Notro batai!lou, qui avaitété réfot•mé, le 21 juin 1887, date do nutre dilbat·quomep t1 compio uno contalne d'hommel en llloh1•, mo~\J P•~ ottltq dt maladlu, no~t!l 011 dl~p!U'u~. lh nou1 tltluu- lllllla, •ti'QR llt ptll\ VBI dll't lj,\11 !IU~I lli\!1 lP VRI ~- rituli lll.tnll>l\1\\lfo
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