Almanach Boulanger - 1889

- 81 PENSÉ!lS AM:ÈREB Lei opportuniste& des deux Chambres nous ràppellent llé m illionn4ire qui, sortant repu du Café Anglais, répond A ur mendiant M ve et maigre : c 'l'u dis qua tu as faim.. , tu es bie1 beureux!. .. , N'eske pas aiusi, en etfet, que nos • honorables • réponde1t a u peuple qui !es a nommés et qui pleure misére Y 11 faudrait remonter à Marie-Antoinette disant, pendant la disette do 1788, avec un fin suurire: • Si le peuple n'a pas de pain, qu'il rua.nge de la gaiette!. .. , pour retl'Ouver uu égoi~me pareil à cel ui des politiciens qui, depuis dix-huit aus, s' eugtb.issent aux dépens de notre pauvre Républiq ue. Jls la saigneront tellement qn'elle mon!'l'aà l'hòpital. Ces gaillàrJs-là sout tout siwplement de la race des rarri· cides !. . • Si quelque malaudrin factieux sautait un juut· à la go,ge de Ja.LiLerté aifaiblie, que feraien t les démocra.lt>s , bieuqu'écrou1·és de tous les mensonges dout on les berne depuis si longten1ps 1 ParLleu, ils ne ferai ent pa.s comma lors du coup d'Ji:ta.t de Louis-Napoléon! ils ne se croiseraieut pas ]es bras l Mais ce ne sonl pas ruess ieurs les oppurtu uistes qui dt!scenM draientdans la. rue! oh non l pour sùr! o o. Leur fusil, à eu x, c'est eur fourchette. 13ien pJus coupables ìls sont que lù:s t·ois et les seignenl's d'auh·efuis, qui pourtant pendaient haut et court !eurs sel'ls pour le seui pla isir, souvent, de lesvoir g igoterl Mais ces l'Ois et ces nobles étaient daus leur ròle de bourreaux, ils ue se cachaieut pas pour mont.rer leur mépris de • la vile multitude • 1 . en un mot iJs ee posaieut carrémeut. en euue.. mi• des claaee1 abori•u•••, ooodam11èe1 d'avance à travailler l>OUl' •u:to; 111ah no• (aWM ropuMi~a1'11« unsllv&'lll\ 111 plll~lu •IIIP•I•onn••• q~'Ua J!QUI fb11\ avlll~~r1 QJ IDI!' !!Al IIJt"Uilll t'r\YftJ)

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