-!4ATeC voua, pour voulolr une Republlque nouvellel nationaie, ouverte à toua !es honnAtes gens et à toua es progrès, faite par le peuple et pour le peuple, et dan:;; iaquelle le pays aurait non seulement le droit si souvent lllusoire d'exprimer ses vroux, mais le pouvoir de le" r6aliser. Je vous le répète, pour alarmer !es amis de la liberté et exciter leur méfìance, on a cJmparé ce qui se passe nctuellement à ce qui se passa il y a 37 ans; mais ceux qui parlent ainsi, en me désignant camme un croquemitaine dictatorial, calomnicnt plus encore le peuple français qu'ils ne me calomnient moi-mème,car si nous rccommençons notre hisloire, ce n'est pas pour en revenir à 1851, mais bien à 1789_ Un méme besoin d'économies, de réformes profondes, de suppression des abus, des réglementatious routinières1 du népotisme, des gasJlillages et des tripotages, est ressenti par le pays tout entier. Une méme nécessité de sauvegarder notre France contre le danger, la meuace d'une nouvellc triple alliance s'impose a notre patriotisme, c:ornme il y a cent ans, et le mème entl.tousiasme de la liberte pourrait encore fai re surgir des héros et gagner des vicloires. La mème aspiration vers un état de choses nou veau assurant à la nalion l'exercice réel et direct de sa souveraineté cntratne et réuuit la masse des citoyens. C'est là cequ'atlestcnt et expriment !es adhésions qui me sont adressées de toutes parts par des citoyens de toute classe, de toute condition, je pourrais dire de tous !es partis, et qui font que je sens 'en quelque sorte bat.tre le crour de la France. Aussi, s'il est permis d'avoir l'ambition, après tout
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