La Rivoluzione Liberale - anno III - n. 39 - 21 ottobre 1924

bi CONTO CORRENTE POSTALE RIVISTI\ STORICI\ SETTIMf\Nf\LE DI POLITICI\ ESCE Diretta da PIEROGOBETTI- Redazione e Amministrazione: TORINO,Via XX Settembre, 60 Abbonamentoper il 1924L. 20 - Per un semestre L. 10 - Estero L. 30 - Sostenitore L. 100 - Un numero L. 0,50 IL MARTEDÌ Cl)i riceve UIJ IJUrl)ero <li sa.<?'.!lio<t IJOIJ i1Jt&1J<le a.l>l>o1Ja.rsi r<tspilJ'.!la. il <?iorl)a.le, a.!trirl)e1Jti <?ii conti1JU<trerl)o 1'i1Jvio e <lopo UIJ nJ<t!!e pro'vve<lerur,o a.Ila. riscossiolJ<t rl)<t<lia.1Jte tratta. Anno III ~ N. 39 - 21 Ottobre 1924 30 MMA R [O: A NATOLE FRANCE: Rii rolli delle cose d'Italia. - p. g.: Processo al f,aslormismo. - La Vita Jnlernazionale: F. P. GJORDA><J: !,'ombra della monarchia nella Eiermania d'oggi, - S. RA mc: Craazia e Ftderazione balcanica. - M. Vrnc1ouEnRA: lnuenlario di cultura: (Pirandello - Rensi - Manacarda - Eluon"Biull]- A. CAVALLI: Pascoli polllica e poeta. - C. PuGLTON1s1: !,'ora di Man. Eiiuramenlo di uolonlari. RITRATTI delle co:se d'Italia UN RAS E UN FIANCHEGGIATO!lE Le L'Ollite Clena fut plus énergique encore: - POUI oommencer, dit-il, égorgons, étripo11s, dé<oervelons les républicains et tans !es cbosards du gouvernement. Nous ven-ons après. M. de la Trumelle était un modéré. Les modérés. s'op,posent toujours modérément à la violenre. Il reconnut que la politique de M. le compte Clena s'insp.ir'ait d'un noble sentiment, qu 'elle était généreuse, mais il objecta timidernent qu'e1le etait peut-etre pas conforme au..x principes et qu'elle p,résentait certaius dangers. Enfin, il s'offrit à la discuter. UN CONTllADDITORIO DI O. G!lANDI La réunion Hait contradictoire; un défenseur de l'Elat moderne et de la rép,ublique, hamme de profession, manue11e, se présenta. - ll'Iessieurs - -dit le pré.siden't Rauchin - nous aYons annoncé que 1a réuriion serait contradidoire. Nous n'avons qu'une parole; nous ne sommes pas- camme nos contraclicteurs nous somnies honnetes. Je donne la parole a~ contradicteur. Dieu sait ce que vous aJJez entend're ! Messieurs 1 je vous prie de contenir le plus longtemps qu'il vous sera possible l 'expression de votre mép!ris1 , de votfe dégout et de votre--indignation. - ì\fessiettrs, - dit le contradicteur.. Aussitot il fut renversé, foulé aux p-ieds par la foule in.òignée, et ses restes méconnaissable:S jetés hors de la salle. MOLINELLA, Les sept-eents pyrots insp:iraient au public une aversion croissante. Chaque jour, dans Jes rues d'Alea on en assomm.ait, deux ou trois: 1 'u'n d 'eux fut fessé publiquement, un a11tre jeté d'ans la rivière; un troisième, enduit de goudron, roulé dans des pJumes et promené sur les boulevard-s a travei·s Wle foule bi lare; un quatdème eut le nez coupé par un capiiaine de clragons. 11s n'osaieut plus se montrer à 1eur cercle, an tennis, aux courses, ils se dissimulaient pour aller à Ja Bourse. Dans ces circostances il pa.rut urgent au p-1ince des Boscénos de refréner leur audace et de ré))rimer Jeur inso1ence. IL CONGRESSO 0'1 LIVO!lNO Les députés que, depuis denx ans, les hurlements des foules paitriotes faisaient pàlir, n 'en devinrent pas plus cou.rageux, mais ils changèrent de I~~cheté et s'en prirent au mi:nìstère Robin Mielleux des désordres qu'ils avaient euxmemes favorises par leur complaisance, et dont ils avaient plusieu.rs foix, en tremblant, félicité les auteurs. ABORTI !t!O!lALI Ce qui était plus t1iste pour 1es gens du cceur, c'était l 'aspect de ces cafards, qui I de peur des coups, se tenaient à dista.Dee égale des deux camps, et tout égolS-tes et M.ches qu 'ils se laissaient voir, voulaient qu'on àdmir§.t la genérosité de lenrs sentiments et la noblesse de leur 6me; ils se frottaient Jes yeux avec des oigno:us, se fais:aiernt une foucl1e en gueule de merlan, Si: mouchaient eu con.trebasse, tiraient leur voix des profondeurs de leur ventre, et gémissaient: « O Pingouins, cessez ces luttes fratricides; cessez d.e décbi.rer le sein de votre mérel ,, comme si les hommes pouvaient vi vr· en société sans disputes- et sans querelles, ec comme si les discoo:des civiles n'étaient pas les conditions nécessaires de 1a vie nationale et du progrès des mceurs, pleutres bypocrites qui proposaiet des compromis entre le juste et l'injuste, offensant ainsi le juste dans ses droits et l'injuste dans son courage. UN FIANCHEGGIATO!lE Maris• Jeani Blaise cl'U11 air de superiorité: - Vous ètes dans le 1·év~; moi je suis dans la vie. Croyez-ruoi, mon ami, la Révo'.Jution ennuie: elle dure trop. Cinq aus d'entbousiasme, c:inq ans d'embrassades, de massacres, de discours, de Marseillaise, de tocsins, d'aristocratcs à la lanterne, de tetes po1iées sur dc priques, de femmes. à chevaJ sur des capo&, cl 'arbres de la Li~rté coiffés du bonnet rouge; d'empriSOt;1nements 1 de gui1Iotine, de rationnements, de carmagnoles, c'est long ! Et puis l'ou commence à n'y plus rien comprend!'e ... Je suis républicain e1: pattiote ... Je suis aussi républicain que vous, je suis aussi patriote que vous, c:itoyen Eva.riste Gamelin. Je ne soupçonne pas votre civisme ... Mais sach·ez que mon ci vis me et man dévouemen t à la cliose publiqne sont attestés par des actes nombreux. Mes princìpes, les voici: Je cl0t1J1e ma confiance à tout indi vi<lu capable 1 de servir la nation. Devant les liomm.es, que la voix publique désigne au p"érilleux honueur du pouvoir 1égislatif, comme Marat, comme Robespierre, je m 'incline; je suis pret à les aide:r da.ns la mesure de mes faibles moyen et à lenr apporter l' hamble concours d'un bon citoyen. Les comités peuvent témoigner de mdn zèle et de mon dévouement. LO STESSO DOPO TE!llt!IDO!lO - Ce pauvre Gamelin ... - Il avait l'àme d'un crimine!! I'èpliqua le citoyen Blaise: - Je l 'ai démasqué, à cette place meme alors que ses instincts sauguinaires ètaient encor contenus . .. n ne me l'a jam.ais pardonué.. Ab! c'était une belle ca11aille. - Le pauvre garçon ! il était sincère. Ce sont !es fanatiques qui l 'ont perdu. - Vo11s ne le défendrez JJ0S, je pense, Desina.bis !... Il n'est pas defendable ... - Et le citoyen Blaise tapant snr l'ép<iule du beau Desmahis : - Les temps sont, cbangés. On peut \'Ous appeler « Baibaroux », maintenant que '1a Convention rappelle !es proscrits.. J'y songe: Uesmabis, gravez-moi donc un portrait de Charlotte Corday. UNA SAG!lA ~ Précédé d'un sapeur qui fais2it piace au oortège, entouré d'offiders, de genda.nnes, s1avançait lentement, sur les tetes de:5 dtoyens, un homme a.n teint bilieu..x, le front ceint d'une couronne de chene. Les femmes lui jetaient d.es fleurs. Il promenait autour· de lui le regard perçant de ses yeux jaunes, comme si dans cette multitude enthousiaste, il èberchait enrore des ennemis du peuple à <lénoncer, des traitres à punir. Sur son passage, Game-lin, tete nue, melant sa voix. à cent mille voix, e-ria: - Vive Marat! IL DUCE E UN GREGA!l!O Èvariste Gamelin, ferme les yeu..x et pense: - Les méchants, en forçant Marat à se cacher dans les trous en avaienrt fait un oisea.1• de nuit, l'oisea.u de Minerve, dont l'oeil perçait les conspiratenrs d:ans les ténèbres QÙ ils se dissimulaien.t. Maintenant c'est un regard bleu, froid, tranquille qui peuètre les ennemis de l'Etat et dénonce les tra:i:tres. Le nouveau sauvem· voit ce que personne n' a.vait vu et son doigt levé répand la terreur . .Il distingue !es nuances délicates imperceptibles, qui séparent le mal du bien, le vice et la vertu, que sans lui on eftt confondues, au dommage de la patrie et de la liberté; il trace devant lui la ligne mince inflexible en dehors de laquelle il n'est, à gauche et à droite, qu'erreur, crime et scélératesse. L'lncorruptible enseig,ne comment on sert l'étmnger par exageraiion et par faiblesse, en _persecutant les c:ult.e.sau nom de la raison, et en resistant a,u nom de 1:areligion au.x lois de Ja Republique. Agent de l'élranger, quiconque rejette les idées 1 d'ordre, de sagesse, d'opportu.nité; agent de l'étranger, quiconque outrage les moeurs, o:ffense la. vertu, et, dans le dé:règleme.nt de son coeur, nie Dieu. ANATOLE FllANCE (da L'ile des Pingouins e da Les dieux ont soif) Il prossimo numero di IUvoluzione Liberale sarà dedicato alla situazione della bassa valle del Po e conterrà i seguenti articoli: M. Mrssrnou : La /.atta di classe nella va/te p_adama. MASSARENTI : Molinella. M. Ascou: Il Ferrarese. F. L. FERRAR! : La baissa niodeti.ese. Duccro: Il Polesine. A. CAVALLI: Le cooperati-v·e rtvvennati. PROCESSOAL TRASFORMISMO Dal giugno 1924 la politica italiana i: domii1ata dalla considenwJone clell'a.ssass::inio di (;iacomo Matteotti. Assassinio politico, delitto del regime, di f.ronte al quale noi, anti-mussolittiani e anti ..fascisti, invocammo sin dal primo giorno, come u.rrica risposta, il processo al regime. Ci fu chiaro sin dal primo giorno che del caso Matteotti bisognava fare il caso Dreyfus degli italiani, l.a pietra di paragone della nostra dignità di popolo moderno. E nel processo al regime dovevano essere C01nvolti come complic-l quelli • che hanno sostenuto o resa. possibile con le loro responsabilità ])0Ssate una situazione di trasformismo, cli cortigianeria, di corruzione meilioe- ,·ale, quelE che hanno ttmil.i:ato con risorse di doma,tor:i e raffinatezze cli lusingatori la dignità politica appena n.ascente cli un popolo troppo a lungo condannato alla retorica dei mendichi. Le colpe dei -reduci sono anche le colpe dei padri. La qlùstione è cli sostanza e di principii : noi siamo disposti a salvare le p1·opo1·z:ionie a d:i.stingue.re gli stili; ma constatiamo che l'atmosfera delle elezioni del 6 aprile si è incominciata a formare quando intervenivano i mazzieri a solJecit.ru-e il consenso degli elett01i di Puglia e si è incominciato ad uccidere Matteotti quan..-Je:sj tentava cli linciare moralmente Croce nel 19 15 o Salvemini negli anmi della polemica da:lmatica. Nel caso Matteotti il problema diventava di facile comprensio11e : ogni coscienza doveva provare m1, frentito ribelle. Sempre bisogna che le Nazioni trovino l'ora dell'esame di coscienza che •sappiano misurare la loro sensibilità mon:ie a costo di aprire crisi dolorose e totali. Nè ci si _att1ibuisc:a preoccupazioni di astratti moralisti: in verità tutta la politica è possibile soltanto a patto che sappia trovare. nei moD;1enti solenni le srue origirui cli rigorismo e di rivoluzione morale. Ritirandosi sul!' Aventino le opposizioni aprivano una crisi storica. Certo l'Aventino dbvev-a essere una specie di PallamagJio e doveva affermare la su.a ineompatibilità con la maggioranza parlamentare di schiavi e di cortigiani, òltré che con il ministero Mussolini. Doveva ricordare che MMteott;. fu, ucciso perc/1è dimostrò l'ineleggibilità d.i tutti gli attuali -rnemln'i del.la 1naggiora11;- za go-uernativa. Dopo qnattro mesi questo grande processo Dreyfus dell'Italia moderna contro l'ItaJietta di 'Mussolini e dei p<iterni dittatori del suo stampo non è riuscito; si è s0Jtar1to aperta la crisi ministeriale del ministero Mussolini ... , provvisoriamente sospesa per mancanza. di succe5sori. Dalla rivoluzione delle opposizioni nessurui conseguen7.a fu dedotta. Perciò cadendo ii] ministero Mussolini, non cadrà il regime. Lo stesso fascismo rimarrà agli onori cli partito politico pronto a sventare qualunque so1uzione politica e democratica. Ab.biamo avuto in qut-sti mesi prove e riprove dell'insensibilit\ morale del p<iese: Assisi, Livorno, Lega italica. Due anni cli fascismo ci hanno ancora più irrimediabilmente all'onta.nati dai costumi della lotta politica. La massima risorsa in un paese di cortigiani sta sempre nel giocare sull'unanimità e sul monopolio del patrjottismv. Perciò combattenti e liberali sono in auge dopo aver accettata per dtte anni la complicità con gli assassini d, Matteotti (nessLLno ci farà dimen. tirare che i deputati liberali e combattenti ciel listone devono la loro elezione a Cesarino Rossi) e SO'Ilo in auge perchè rappresentano i moderaiti, pronti a tutte le conciliazioni per evitare che in Italia prevalgano i partiti responsabili e le organizzazioni oneste. Assisi e Livorno invocarono la pacificazione e l'armonia, il cenciaiuolo di Prato chiede agli italia.ni gentilezza, affabilità, grazia; alibi e rese a diserez:ione di schiavi pronti ad inchinarsi a un Mussolini che nasconda la. facc-ia feroce, come a qualunque vecchio statista normaliz1...atore. A queste speranze degli italiam per gusto di popolarità- si dà un nome che è un programma anche troppo chiaro. Poichè la grandezza politica di Giolitti, modesta ma innegabile grande:7,..za di ammiillstratore del decennio _di pace, tro•.ra 11e1191I il ~uo estremo limite cronologico. Giolitti dopo la guerra è 1 'ex-neutralista alleato coi cnmbaUenti per attuare la politica antiproletaria e per armare il fascismo. A Giolitti successore non potrebbe sl){:ttare altro compito che quello di continuare l'opera di Mussolini. Giolitti nemico di Sturzo e di Turati è pronto a tentare gli estremi es.pedjenti pe:r rendere 1mpossibile la vita ai partiti di masse, cominciando dal popolare e dal socialista. Bisogna clire la parola di allaru1e. La reazione è in marcia. Il programma dei succes...c::oridi Mussolini sarà un programma antisocialista che cercherà cli attentl.a'Te i risWtati della riYoluzione del suffragio u.n.h·ersale sostituendo alla J)r'Oporziona1e il co11egio un.inomina1e e ristabilendo il concetto del deputato ministeri.a.le e delle e.lezioni governative. Per esprimere tutto questo• I 'odia aeJie classi borghesi per i ~ti org~ti il disprezzo dei program~i politici e della ;.. litica, il culto per l'intrigo e per l'affare nel pic- "colo ambito del collegio uninominale si è ~rovato che il simbolo più caratteristico è Giolitti e si lavora per preparargli una maggioranza che ,ada da Sem Benelli a GioYannini, da Delcroi.."X a Libero Tancredi. A queste combinazioni tras.fonnistic:he si può contrapporre un'obbiezione piuttosto seria: che Mussolini non è disposto ad andarsene e non basteranno gli oTdini del giorno cli Yiola e di Pedrazzi a liquidarlo. Sul terreno di questi bassi calcoli egli è ai:icora il più forte, proprio per 1a sua d'up1ice maschera cli normalizzatore e di amico d,i Farinacci. Se:nonchè a noi non interessa affatto clJe la reazione sia fatta da Mussolini o da Giolitti da Delcroix o da Soleri : c'interessa che ~lino chiaro dal]' Aventino quelli che non sono disposti a vendere la proporzionale e l.a dignità della lotta politica per le lusinghe non:nali.z:zatrici di ll.'.11 trasfon:nista. L'odio mortale di • Cesarino Rossi per Mat. teotti incominciò' quando fu sventato il piano della collaborazione fascista col socialismo confederale. Perciò vogliamo che il processo I.fatteotti sia, il processo contro tutti i trasformismi e contro \utte le corruzioni del ministerialismo. p. g. UNA " MUSSOLINEIDE ,, DI SEM BENELLI Padova racconta che quando gli Unni occuparono l.a loro città accorse dal fondo della Calabria un poeta Marullus, che aveva com posto un poema latino in lode di Attila, e che voleva leggerglielo. E i padovani prepararono un solenne spettacolo, invitando alla festa letteraria tutti i dotti d'Italia. Vedete quale strano legame tra Attila, tra l'uomo feroce, e la lettera.tl!nl. L 'Italia festeggia l'eroe con un poema latino, e fa correre il poeta dal]' estrema Calabria : questa tradizione ha veramente tutta l'impronta del nostro ])<lese. BARTOLI: St<>ria della /elt. ita/. I, 171.

158 LA RIVOLUZIONE LIDERAL~ LA VITA INTERNAZIONALE per interesse e per disciplina, perchi: il socialismo in un momento detennin.ato s'era confuso con lo Stato: , Vi si aderiva nel 1918 - ha scritto G-rtife - per nazionalismo J. L' OMBQA DELLA MONAQCHIA NELLA GEQMANIA O' OGGI La sconfitta provocò in Germania una crisi politica gravissima, conseguenza diretta deUa crisi psicologica che formò negli iudi vidui lll1 'altra mentalità corrispondente alla certezza che e~iste un limite alla « volontà cli potet1Y.a•· Da mollo tempo i tedeschi marciando cli \'ittoria iu Yittoria, celebrando trionfi i11 tutti i campi del- ] 'attività materiale e spirituale s1 credevano capaci di sfuggire alla forza dei fatti e non supponeYano che i loro sogni non potessero avverarsi. Onde essi persero nella débciclc la fede nella loro in,·incihilità e tutto il popolo sentì crollare la potenza dello Stato, ritenuto fino allora infallibile. Un'atmosfera rivolu7,ionaria dunque nel 1918 gra,·a,·a ~nlla Germania dota. :ira nel paese del .. l'organizzazione, la rivoluzione si propose due scopi essenziali: salvare l'unità dell'impero e con.dune al potere, o p<iuttosto ai benefici del governo, nuove classi sociali. Il disordine iuevi• tabile all'interno e il caos della ricostruzioue furono nonnaliz7..a.ti presto e furono dominati da questi due grandi pensieri, che non si oscw-a. rono mai. Uno p1·ovocò il rovesciamento simul• ta.neo di tutte le dinastie, dando luogo alla ceutrralizz.az.ione repubblicana e socialista, l'altro a1·mò ~oske e spinse i socia.I-democratici a far fucilare i loro antichi compaguj, colpevoli solo di aver elevato al Governo il hu·mpenproleta'riat o proletariato plebeo. Però in breve la disciplina che in ve1ità fu subito restaurata, spinse gli elementi rivoluzio• uari sur un piano più calmo, dove le demoliz:loni brutali 11011 erano possibili e dove i mutamenti si operavano con metodo sotto la. direzione della burocrazia sindacale. In sostanza la ri,·oluzione tedesca fu una rivoluzione cli burocrati piuttosto che di teorici, mi. nuz-iosa e completa in un certo senso, ma piiva di slancio e d'entusiMmo, sì da interessare le masse che sono sempre aYide d'emozioni. I.e trasfonuazioni tutte mate1iali non furono visibili che nelle cose. La statolatria che aveva lasciato una grande parte del sno prestigio nella sconfitta, apparve di nuovo quel che in realtà è in Germania: un fattore d'ordine. Se la ri,·oluzione non aiutava i sentimenti òemocratici e repubblicani, es.sa per contro ridestava qualche cosa che, secondo Meinecke, è a: la l~o-ge nella storia tedesca » : il particola.iismo. Le dinastie si rovesciarono più al grido di « Los -vo11Berlin(·D che al g1ido di a: Viva la libertà>. La tirannia era in cli viduata solo nella Prussia e il particolari&n}o democratico di Kurt Eisner e dei repubblicani della Freie Zeitung, emigrati durante la guerra in Svizzera, esigeva add:irittura che la Prussia venis~ relegata nelle sue terre primitive e restituisse quelle che aveva conquistato agli altri Stati tedeschi. Così aumentavano le autonomie e i destini della Germania unitaria furono nelle mani dello straniero, nè alcuno, nella totale ctmfusione, riusciva a scorgere un p:tlincipio di salvataggio. Il caos politico di qtiesta epoca è la conseguenza o meglio il risultato d'uno squilibrio consimile, negli spi1iti che rivela, anche cogli individui, la stessa assenza. d'idee direttrici, co• me nello Stato. , La Germania e Berlino in particolare - ha scritto Scheidemainn nelle SU€. Nle111,orie - furono dtU'ante le prime settimane che seguirono la catastrofe, una vera casa di matti•· l\1a in sostanza fu w1 periodo ra-ro e breve di trasformazione nella vita d'un popolo che si rifletteva anche nella cultura, dove l'atUvism,o simboleggiava a meraviglia il gusto dello smisurato e l'amore del chimerico. Tutta una Jetteratura rin.negava con violenza il militarismo e il nazionalismo, ma. ne~ava in pa1i teu1po le contingenze e, ignorando il mondo reale, si vietava di, agire su esso. Tali erano i furori tedeschi : senza scopo e senza forza s'annullavano l'un l'altro. Kel 1919 'la Gennania fu salvata da.Ila democ1azia. Questo secondo periodo è ca:ratte.rizzato clalla vittoria della Costituzione di Weimar sulle poten:r.,e particolari, dal ritorno offensivo di queste potenze e dallo sforzo a perseverare dello Stato novello. La Costituzione di \\Teimar però fu creata J iù per un'opera nazionale che per un 'opera d,~:no. cratica, sostituendo la dominaz.io~e effettiva :le?. L1 Prussia, la tirannia delle su.e istituzioni e la mona1Thia federale con la centralizzazione repubblicana. Berlino continua a dettar ordini, ma in 11ome d'un regime astratto, d 'µ.n'entità : il Reich, che è al posto del governo concreto e visibile degli I-!.ohenzol1ern. Ai legami diwstici essa ha teutato di sostituire un dogma. Cosl 1 per i patri.oti 1 per gli stessi bismarkiani, la repubblica poteva giustificarsi con qtiesta opera d.i consolidamento nazionale. Comunque non è meno vero che la democrazia regnasse veramente, benchè molto autoritaria e che se i metodi e lo scopo essenziale, restarono presso a poco gli stessi, il personale amministrativo e di governo fu del tutto diverso. Il Reichstao- fu eletto dai cittadini d'ambo i sessi e non. fu., p;ù limitato dal Buudesrat; la respon, ,abilità del ministero divenne completa, la Chie- • sa fu separata clallo Stato, i Consigli di guerra furono soppressi. Ma sopratutto sul terreno economico la social~dcmocrazia operò I.e sue c01quiste. Essa istitul i e consigli operai :. e organizzò u,n sistema <l.iconsigli economici, destinali a contro!. lare la vita industriale del paese c-d.a preparare la socializzazione dei rami più importanti della produzione nazicnal.c. Se non che, trascorso il periodo rivoluzionario e nta11tenut..asi, per virtù dell'azione democratica, l'u.nità della Germania, la. democrazia non riusci a difendersi e a cousolidarsi. [I regime parlamentare funzionò piuttosto male e bisogu.a riconoscere ai governi di coalizione che sovente !-jOnoi p,iù deboli. lncapace dj creare e di sostene.re w.1 potere forte, I.a democrazia si rivelò presto inadatta a tener testa al ritorno offensivo dei particolarismi che, associati ad altre difficoltà itJ.terne ed esten1e, misero una seconda volta 1' impero sul punto di sfasciru·si. A partire dal 1920 la forza ciel regime Weimariauo sembra diminuita 1 percht esso non è riuscito a soddisfare nè i democratici unitari, nè la classe operaia. Obbligati dal sistema parlamentare a formare governi di compromesso, la democrazia e il socialismo disilludevano le mas,. se popolari 1 sen:,,a rassicurare la borghesia conservatrice. Intanto si produceva una nuova distribuzione della ricchezza. l piccoli borghesi che avevano conqu.istato il potere politico furono spogliati snl terreno. economico a profitto degli Schieben (specie d1 nnovi ricchi) e dei g/andi industriali. E questi magnati regnarono effettivamente c-ol ministero Cuno, il quale non potè però evitare la caduta, cosa che dimostrò come l 'iudustria, non poteva da sola pretendere di organizzare l'impero senza il consenso della forza militarista. Lo scacco di questa esperie112a rigettava nel caos il paese che aveva conosciuto metodi bis1narkiani. i\Ia. la causa che pose in pericolo la du1'ata della democra1ia weimariana, fu nelle difficoltà che essa incontrò nell'unificare l'impero senza uu vero capo. iVla.lgrad.o tutte le declamazioni, malgrado la frequoote evocazione d'egli avvenimenti del 1848, tentativo vano per creare una tradizione democratica, malgrado l' ultra-nazionalismo dimostrato dai democratici, che ri,·endicavano pubblicamente il famoso De11.tschta.nci ii.ber a.lles, l'idea un po' chimerica di realizzaTe i] pangennau.ismo col suffragio uni ve-rsale, w·tò In ostacoli insonnoutabili e innanzi tutto nelle rivalità dei partiti. Giacchè il movimento autonomista del 1923 non, fu COme quello del 1918 una rivendicazione locale, ma l'espressione delle lotte politiche che dividevano il paese. La social-democrazia fu attaccata da due parti, secondo una vecchia tradizione, le dottrine S'jncarna.rono in alcuni Stati paxticolari e· la lotta dei partiti i,rese a poco a poco l'aspetto d'u.na. lotta tra Stati. Fatto questo che rese la crisi ancora una volta pericolosa per l'unità del Reich. Lo Stafo si abbandonava senza reagire, il d.eficii cresceva, nè si aveva il coraggi_o di adottare la. riforma di Ezberger, i cancellieri presiedevano alla completa liquidazione finanziaria. Si credeva quasi ad un1inesorabile fatalità che rendeva inutile qualunque sfor1...oper rialzare la nazione. Non esseudo più alcuno sicuro del domani oo-ni attività sembrava inutile. Gli intellettuali, 0 per obliare il preseute 1 s'isolavano nel1.i. letteratura espres;ionista o si astraevano nella co11templazicm.e d'una vita interiore senza con. tatto con la ,realtà. Pertanto esistevano ancora delle energie, ma individuali ed a.Il.M"cbiche e mentre una parte della gioventù 1 si abbandonava al disgusto delle <i: idee pntrefatte)) dj cui parla Ftitz von Uuruh 1 l'altra a: si compiaceva di agitare le armi li. Il terzo periodo è caratterizzato da11' impote-nza del socialismo e dal crnllo del separatismo. Gli avvetµmenti designavano nettamente I,. necessità della restaurazione dell'autorità tradiziiona.le e !,'applicazione d'un ~etodo unitai;o che aveva già fatto le sue prove. Il fatto che mise ht piena luce l'impotenza politica del socialismo e la, sua incapacità a cr proteggere» l 'organizzazio11e tedesca, ftt la repl'ess-ione che il partito dovette consentire contro il particolarismo sàssone. Fu quello un momento decisivo per lo storia della. Germauia e molti si domandarono se fosse stata la repubblica di Weimar a ricondurre alla. ragione uuo Stato separatista o la Prussia militarista che d.conqujst,,1,ya il Reich secondo il metodo di Bismark. Ben p,resto però l'equivoco fu dissipato. Il militarismo prussiano prese la direzione dellt operazioni e oltrepassò persino le istntzioni del goveruo civile. E la. cosa si ripe.tè aucora i11 occasi011e del colpo di Stato bavarese HitlerLttden,lorfl. S'era troppo creduto alla collaborazione delb potenza prussiana e del socialismo, si trovavano fra le due conceziotti troppi punti di contatto che non esistevano, laddove anzi in realtà esse si oppongono raclica.lmente. Il principe di Biilow .a,·eva ragionei quando scr1\-~eva,che « il socialismo è l'antitesi dello Stato prussiallo •· La dimostraziorre dell'impotenza della vecchia organi.z;,,az.ione di Bebel e di Liebknecbt, cosl vigorosa all' opposiz.ioue 1 ebbe conseguenze profonde. Il socialismo aveva ingrossato le sue file Ma Guglielmo I• aveva ben. eletto: • Chi vuol governare la Germania dovrà conquista.ria "· • La soci.al-democrazia non aveva raggiunto questo scopo. COGl.la crisi del 1923 si risolse non per opera della democrazia, ma della dittatura e a quattro anui di distanza si rcstawava l'u11ità germanica, minacciala tla procedimenti che erano <ld tutto di/lereuti. Quel che in sosta1n.a crollava, u0'.11era la Ger. mania. unitaria, ma semplit."Cmc"l1l.elo Stato weimariauo; lo stesso Scheidemanu riconobbe que· sta verità. Ma quale sa:rà il logico coronamento di questa 1estaura;,,ione? Bism.ark ha scritto che « in Germania non si fonda nè si conserva una. forte vita politica altro che sotto- la forma mo• narchica 11. E un tale evento, che potrà taJ·dare più o me• no, secondo le necessità sopratutto della politica estera, ci sembra fatale. Già, per molti indizi, si. lavora a questo scopo. L' espression-ismo si spegne, anzi sembra addirittura arcaico. La Jet• teratura recentissima ricomincia ad esaltare la patria e i e grandi individui> che dovranno far risorgere la Germania, mentre l'amministrazione dello Stato viene gradatamente epurata dagli ultimi repubblicani testimoni d'una esperienza senza'successo. Si accetta di « rivedere la Costituzione secondo principi più tradizionali .1 e l'ordine e questo divino beneficio .1 non viene più turbato « da sedizioni pfaz7,,aiuole 11. E se Thomas Mann ha potuto esclamare: • Il nostro popolo trascina la democrazia come una palla pesante• Maurenbrechen ha affermato nella e Deu.lsche Zeitung: « Sì la nazione s'avvede aramai delle condizion.i pennanenti e necessatie della vita W1itaria i~ Germania. Un giorno dunque, essa vorrà di nuovo le condizioni 1 tutte le condizioni della sua grandeZ7.a :e. Quell'estremista potrebbe aYer ragione: nou 'ò del tutto improbabile che la monarchia prussiana tiottenga presto o tal'<li un vero plebiscito. F. PAOLO GIOI<OANI So-ii credi.amo che /.w socialdemoerazia, tedesca ri-u.scirà i1riJece a tro-i;a,renella sua. iniziazione prutestante, nonosbatnte i vizi che la tra11agli~w la forza dii dare wna -vita niode·rnaialla Germania. Il quadro della crisi di questi sei anni tracciato dal 11,ostro Gia-rda11i resta t11,ttavia in.tatto i.n tmtla. /et sua efficacia di. si11tesi.. Cll.OAZIA E FEDERAZIONE BALCANICA 11 n10vimeuto 1epubblicano contadino di Croa~ zia comprende tutto il popolo croato, ossia quasi quattro milioni di contadini, cento mila operai, altrettanti piccoli borghesi e dieci mila intellettuali. Inoltre prendono parte 1 direttamente o inclirettamente a questo movimento cinquecentowila Croati del Canadà e degli Stati Uniti, centocinquantamila Croati dell'Amedea del Sud (specialmente in Cile, Argentina. 1 Brasile) e infine cinquanta 111.ilain Nuova Zelanda, Australia e Africa del Sud. La maggior parte del popofo sloveno e le minoranze nazionali dell'attuale Jugoslana appartengono pure a questo movimento. Ma più che dal nUinero degli aderenti il sigu~ficato di questo movimento può risultare dalla profondità con cui si afferma nelle provinsie di confine, cli fronte alla dominazione cli popoli ,icini in Medionnuia (al confine ungherese) nell'isola cli Veglia e in Dalmazia (al con• fine italiano) nei territori del! 'antica repubblica di Ragusa e nel contado di Sriem che si estende nella Croazia più orientale sino a Belgrado. La p1·0,·incia d-i :Med-iomuria è una grande pia~ 11w·a tra i fiwui Drava e lVIur; storicamente, geograficamente. ed etnogtafican1e11.te croata, ma dopo il 1868 dominata dall'aristocrazia m1gherese. Nel decennio precedente la guerra .mondiale, il pas. tito cattolico ungherese (partito popolare) avern saputo prendere all' amo della fede cattolica tutte le popolaiioui non ungheresi e costring~rlc così a servizio della nazione ungherese. Dopo la distruzione dell'antica Ungheria, tornata alla Croazia la Mediomuria, i preti cattolici ivi sta.- bi.liti co•minciarono immediatamente con frenesia a lavorar'e per il partito cattolico sloveno del dr. Koroschez, mentre i professoti e gli alt1i intellettuali lavoravano per i fascisti di Belgrado sotto la condotta di P1ibicevic. Se qualche contadino croato parlava di rep1tbhlica era battuto a morte 1 imprigionato, condannato ad ammende t perseg1titato come uJta bestia selvaggia. l paesi croati clella Mediomuria sono ecouomicaruente progrecEti, co11 pocl.ùssimi aualfa.beti, ma. il sistema a1istocratico e la corntzione m1gherese a,·evano tolto ai cor1taclini ogni fede nella giustizia e fu davvero 11J11miracolo che essi abbiano ac-cettato coucordetnente il programma del Partito repubblica110 contadino croato e specialmente il p1incipio fondamentale che in un popolo e iu uno Stato di contadini i contadini debbono essere il principale fatto1·e politico e debbono perciò organiu..arsi i11 ru1 loro proprrio partito, indipendente da ogni partito borghese. I primi a d-if~ fonde.re questo programma nel paese furono i contadini di .Mediomuria che lavoravano come semplici operai in Croazia, specialmente a Zagabria 1 nelle ferrovie. A dieci chilometli dalla frontiera poi s-i trova il distretto contadino clì Ludbreg, esdusi,·amente croato, che sin dalla fondaz10ne del partito è considerato c0111e il Port'Artm dei cootadini croati. Così alla cOGtituente jugoslava del 28 novembre 1920 la Mcd.iomutia mandò due deputati contadini repubblicani e died.e al Partito l' &, per cento dei voti. -"elle ultime elezioni del 18 marzo 1923 il pe.rtito èonta.dino ebbe il 90 % dei voti, e nelle eler..ioni con_tunali il roo %- 11 movimento si è esteso al di là del Mur, in Pretromuria (app,artenente alla Slovenia) e anche là i du.e deputati eletti furono contadini repu.bblicani croati cli M.ecliomuria: sono forti di 100.000 contad.inj mentre i contadini ungheresi def posto si riducono a ro.O()(). L'isola di Veglia (KrkJ ha 20.000 abitanti tutti croati. I serbi vi spadroneggiano applicando carcc.--re,esilio e maltratta.menti per chiunque gridi , Vi va la repubblica , ; tutta via i partiti borghesi croati e serbi non contano più di cento ad.e:renti. Ci11qnecentomila croati abitano la Dalmazia. ossia I' -~3 % di tutta la popolazione, ma i despoti di Belgrado considerarono la terra come unicamente serba e vi instaurarono il dominio dei preti C-dttolici, degli impiegati e della bor. ghesia. :Selle elezioni del 1920 il terrore in Dalni.azia fu grave come in Macrrlonia e .in )1ontcr.c:.gro: il partito contadino croato non poti: presentare candidati perché tutti i dirigenti. e 20.000 iscritti erano in carcere. Invece nelle el.ezi.oni d.el 1923 il partito ebbe 70.000 voti su 100.000 e g mandati su 15. :Selle prossime ele-àoni avrà 90.000 voti e 13 o 14 mandati. Tutti gli uomini politici S<.--rbiassennati ne sono convinti; i1 presidente Davidovic dconosceva nel SlW vi.aggio attraverso la Dalmazia, nel giugno scorso, che la. Dalmazia è terra croata; e: Marincovic, ministro degli esteri, proclamava che a suo parere in nessuna terra la coscienza ix>litica e n.a.zioual1t del popolo croato è così forte come in Dalmazia. Bisogna aggiun.gere che la Dalmazia. non è soltanto croata, ma essenzialmente croata e contadina. Qu.esto movimento dovette essere ben potente profondo e forte se la Dalmazia ha potuto vincere il clericalismo romano, 1' imp::::rialismo italiano e il centralismo serbo. Il comitato di Sriem, nei confini più orientali della Croazia, tra Sa.va e Danubio, assomiglia assai alla Dobrugia bulgara che i Romeni strapparono alla Bulgaria come i signori di Belgrado strapparono Sriem alla Croazia. Di 430.000 abitanti appena. r8o.ooo sono a Sriem i serbi, rifu. giafo·isi nel 16gg sotto la condotta del p-atria.rca Ciarnoievic. Vi sono I,X>i 120.000 croati indigeni, 70.000 tedeschi venuti dalla Ungheria meridkr nale, che parlano croato, 30.000 ungheresi, 20.000 slovacchi e 12.000 ucraini. I serbi sono agricoltori radicali e fascisti. 1 croati e le altre minoranze nazionali sono organizzati nel partito repubblica.no contadino croato. :Selle elezioni del 1923 i radicali serbi di Pasic hanno avuto 25.000 rnti e 4 mandati, il partito repubblicano conta- <l}no croato 35.000 voti e 5 mandati; i fascisti serbi 3.000 voti e uessW1 mandato. 11 fascismo è interamente sconfitto, il radicalismo centrista serbo è in decadenza. La Federazione Balcanica comprenà.e tre ripartizioni : adriatica, continentale, danubiana. La Federazione adriatica corrisponde a Slovenia, Croazia 1 Dalmazia, Montenegro, Albani.a; è politicamente la più matura e alla prima occa6ione diventerà una realtà anche iormale e giu1'1.d\ca. La continentale comprende Bosnia, Serbia, .Macedonia e Btùgaria meridionale ma è rovinata da.Ila polihca imperialista serba che ha respinto per semp-re Bosnia e :Macedonia. Xeppure si può può parlare di = grande Se:rbia centrale che potrebbe essere il principale fattore della Fede1·azione balcanica. Se la Serbia fosse restata contadina e fOGse diventata repubblicana, questo sarebbe stato possibile e la Federazione balcanica a,Tebbe così acquistata la sua colonna Yertebrale serba. I serbi di Pasich ha=o distrutto essi stessi questa colonna vertebrale. La Bosnia è definitivamente volta Yerso la Croazia e la 1\la. cedonia si sviluppà indipendentemente nella. sua unità di Stato. La Ilulgaria meridionale non ha -più una forza cli attrazione. Il suo destino è connesso onnai con quello della Bulgaria settentrionale. La Bulgaria rappresenta con la Dalmazia il fattore danubiano principale della ,·ita balcanica come la Croazia è il p1incipale fattore adriatico. L'intesa della BWgaria danubiana. e della Croa,. zia adliatic:a risol ,·e il prohlema della Federazione balcanica: questa intesa naturalmente sarà amichevole Yerso i serbi, non verso gli sciabolatori e i conquistatori, ma verso i contadini e i repubblicani serbi. La Federazione balcanica può essere soltanto contadina e repubblicana. Non può serbar traccia del feudalismo ro111a.:noe ungherese e n.on può essere uua cop-ia del bolscevismo russo. Itllzial• mente e forse per molto tempo non potrà compl'end~re nè la Rnmania uè la, '(;recia. La Btùgaria ha già a,·uto, per quattro a.un-i, un goven10 di contadini. L' intesa dei contadini i:,ulgari organizzati con gli operai e gli intellettuali socialmente progTediti crea in Btùgaria quello che il movimento repubblica.no contadino ha creato in Croazia. Lo sviluppo è-: parimenti fotie in Macedonia., e s'ini:da in Serbia. E' probabile che lo spirito repubblicano contadino si impadronisca dei 15 milioni di Sia.vi del Sud e la Federazione balcanica nella sua forma jugoslava sarà cosa fatta. I contadini organizu"'lti della penisola in intima unione con gli operai organizzati e con gli intellettuali risolveranno nno dei difficili problemi europei, ispirandooi al principio che _ha accettato ai1che il governo di Davidovic : i Balcani ai !)Opoli balcanici. S. RADIC

b1 Inventario di cultura Pirandello Era naturale che, con I.a.li premesse intellettuali e con ta.li sentimenti il 'l'ilgher sentisse il fàscino dell'arte di Luigi Pirandello, e in ispecie del Pirandello drammaturgo, che, in questi ultimi anni ha interiorizzato ed esasperato fino all'~ssessione il motivo artistico della doppia personalità, che già si era affacciato nel fU, Mattia Pascnl. ll Tilgher trovava nel Pirandello un inaspettato alleato, in campo non di filosofi professionali, per la critica dell'individualismo assoluto e dell'irrazionalismo. :Si può affermare, anzi, che il Pirandello sia andato un buon tratto più avanti - q~ntunque senza intenzione -, nel mettere quelle dottrine a faccia a faccia con gli ultimi dilemmi della ragione umana. Il Tilgher diceva. fin dal lieimpodei suoi Relativisti, che il Pirandello aveva. portato sul teal-ro il dramma della incomunicabilità degli spiriti, che è conseguenza ineluttabile del relativismo assoluto: L'uomo crede di essere ano ed invece è insieme uno, 11css1w,0, centomila; ed affacciandosi ue11o specchio del concetto che gli altri si sono fatti di lui non ,·i si riconosce, e rabbrividisce di orrore quando gli si dice: - questo sei tu. Senonché, a riflette.re sull'impresa tenta.La dal Pirandello, pare quasi che egli si sia. proposto di far toccare con mano, per le vie dell'arte, l'e&J.ttezza della critica che fa subilo dopo il Tilgher, in quel mooesimo scritto, in sede filosofica: L'in ..s-uperabi1e ostacolo dinanzi al quale que- ::;ta filosofia s'infrange è quello dell'esistenza contemporanea di più io finiti, di più atti di pensiern.. . Essa recide dalle radici ogni legame fra gli spi1;ti finiti, nessuno dei quali ha modo <li uscire da sè. dall'atto cli pensiero in cui vi ve e si esaurisce per intero. Il Pirandello infatti si è messo a fa.re la cosa più paradossale di questo mondo: tentare non solo di dissociare gli uomini tra loro, scavando un abisso d'incomprensione tra l'uno e l'altro (La formula finale è -nel titolo dell' ultima commedia.: Ciascuno a siw 1,wdo. Gli uomini non sono i sim;ili, ma i dissimili per ecoollenza della creazione); ma portando il processo di disgregazione nell'interno di ciascun individuo, di ciascuno di questi aerohti e frantumandoli in tanti altri corpuscoli, presentare la. coscienza. umana. come un aggregato di sta.ti d"animo privi di un centro di gravità, ignoti l'uno aJl'alLro, spesso cozzanti tra loro: e tutto questo per mezzo dell' arte teatrale, cioè dell'arte per sua. essenza imprescindibile la. più sociale, e il cui primo fondamento e la cui prima legge, a. cui tutti si assoggettano nen· istante stesso che s' alza i: sipario, è la comunione degli spiriti, per la. quale si sta.bilisce come un circuito elettrico tra autore, attori e pubblico (quello che gli antichi chiama.vano lo « stato dionisiaco ,,), e che solo permette di non accorg·ersi più delle millie convenzioni dell'arte drammatica, e nei momenti di più intensa com.mozione, fa. cadere da.vanti a.gli occhi l'ultima barriera luminosa. della ribalta., e mette lo spettatore in quello stato insieme di dolce e trepida. incertezza tra l'illusione e la. realtà. Ridotto ad un soffio questo Ilusso simpatico, ne è risultato un prqcesso di mummificazione dell'arte drammatica. Si par di carne, e siamo costole e stinchi ritli, possono dire gli er-oi pirandelliani. Inarid ile le fonti, alle quali attinge vita l'umana conviwinza, essi si aggirano come màcabri fantocci, nelLa testa. dei quali sia stata posta, da un mago misantropo, una strana macchinetta per svolgere i paradossi secondo le regole della. logica forma.le. Cn alko punto dei Relativisti del Tilgher ci conduce ad altre due conseguenze estreme dell'attivismo contemporaneo: Come si può porre una differenza di valore fra le ntrie produzioni e determinazioni dello spi. dto, quando iu ognuna di esse que~to è tutto ed iutero? E senza differenza di valore com 'è possibile lo sviluppo, i1 progresso dello storia? L'atto puro dello spiirito si spez.za cos1 in infi. 11iti centri cli azione, assolutamente equivalenti. L1attivismo assoluto conduce al relativismo, all'individualismo, -all'anarchismo assoluti. Rensi E due fenomeni di anarchismo spirituale sono lo scetticismo assoluto del Rensi e 11 misticismo attivistico del Mana.corda. Si aggiunga - per intendere meglio l' ambiente culturale contemporaneo - che tutti e due questi scrittori sono fieri avversari della. particolare dottrina filosofica. del Gentile, e tutta.via - !ienomeno tutt'altro che raro nella storia della. cultura - le loro dotkine sono sulla medesima corrente di pensiero e rappresentano l'ala estrema e :'estremo confine dlell' individualismo, delLA RIVOLUZIONE LIBERALE I attualismo e del relativismo. Se s, afferma che l'esistenza è un continuo fluire, si può bene a.spettarsi da. questa posizione eraclitea il trapasso <.lialettico a.Ilo scetticismo assoluto del Rensi: se il mondo è un continuo divenire, il mondo non è, ed è quest-a l' unica certezza. che si può trarre dalla. speculazione. Se non che anche questo genere di certezza puramente dialcitica., come l'arte sillogistica del Pirandello, ha la sua. condanna. nella sua. incomunicabilità e sterilità. Essa conclude col suicidio; e infatti l'autore del Rensi è il Leopardi del Bruto minore, del Canio nollurno e così via. Manacorda Il Mana.corda invece è essonzialmen te ottimista.; ma perchè, più lirico che dialettico, appoggia il pensiero e lo ferma sul lato positivo della dottrina dell'azione, divinizzandolo. Dio è precisamente l'azione aSSl)luta.; l'uomo tanto più si avvicina alla perfozione, alla divinità qMnto più spinge innanzi le sue energie individuali, depurandosi del fango di Adamo. La più perfetta. attività umana. è quella. compiuta. in perfetta libertà, cioè in condizione di anarchia spirituale. questa anzi la radice profonda ed inesti~- pabile dell'annr,so ed oggi acutissimo dissenso con gli alti poteri ecclesiastici, dis, senso che comunque possa appianarsi ancora una. volta esteriormente - quantunque anche questo mi paia. ora difficile - resterà immutato nello spirito. Il pensiero del IJuonaiuti si rifugia. invece più indietro d,ell' esperienza religiosa tomistica., più indietro anche di Sant' Agostino, nelle comunità cristiane ancora pervase dello spirito npostolico. li Iluonaiuti come il 'l'ilgher della Crisi mmuliate ha avuto, dopo la guerra, la viva. impressione che l' Europa contemporanea. discendeva. verso l'abisso in forme non molti dissimili dall' Impero romano. ll Prezzolini, parlando di I ui nella Cultura italiana, riferisce con esattezza il suo pensiero, specialmente tra il Hl20 e il '2i: Egli dice apertamente che in una possibile catastrofe del mondo moderno, fondato sopra una civiltà usuraia e grossolana, il Cristianesimo riprenderà il suo pieno valore e sarà l'unico che potrà salvare gli uomini dalla disperazione; e vorrebbe che fin da ora nascesse H senso di questa oc--cessità e di quesla unica salvezz.a, al• meno in piccoli gruppi. J r,roblemi di storia appaiono p1u che ma, problemi di vita cristiana., nella società moderna, e questa rivive e si rinnova. continuamente alle fonti della. dottrina cri stmna. Un primo aspetto fonda.mentale del pensiero del Buona.iuti è appunto in questo senso chiaro e preciso rlella modernità, dei risultati della civilta degli ultimi secoli - dai qua.li non si può prescindere -, eppure percorso da un soffio messianico, che getta qua.si sul viso alla progredita civiltà tecnica i massimi problemi della. vita. dello spirito invano presi di assalto dal razir,nalismo filosofico. Lo studio di S. Paolo è slatr, il raggiun- ,inmento del • possesso mistico", che è stato per lui la soluzione del suo problema individualr di fede. Lo stadio, in cui si può dire che trovi riposo il pensiero del Buona.- iuti è negli studi paolini. Egli trova. in San Paolo insieme la sua guida spirituale, la più possente giustificazione del suo ideale di « misticismo attivo n; l'apostolo, che deUe al Messaggio quell'impulso universalistico, di cui il Buonaiuti sente tutte le esigenze storiche. ;VIARIO VINCIGUERRA Tale il Manacorda di Verso una nuova mistica, intorno al quale si è raccolto un gruppo di neo-mistici (lo Zanfrognini, lo Hermet, il Ga.rsia.) che fa capo al Giornale di poesia. li pensiero più organico in mezzo a. loro resta. per altro quello del Manacorda., quantunque non direi che esso si sia concluso nella. Nuova mistica - e per conto mio sarei lieto che ciò non sia. Nel recente libro Anime e paesi - il giornale di viaggio di un intellettuale nel senso miglio,re della. parola - per piccoli segni ci accorgiamo già di essere davanti al risultato di una Lenta. evoluzione spirituale di chi, avendo teorizzato (Verso una nuova mistica) l'anarchismo puro ed integra.le come perfezione di vita morale (e di una vita. sociale sui generis), discende gradata.mente fino alle più profonde radici della vita. sociale, che raggiungono la nostra. psiche individua.le e bisogni e tendenze primigenie. Avviene così che a. faccia a faccia con le solitudini opache e spettrali delle dune di Fiandra come tra gli squallori di sogno dei fiordi norvegesi l'artista. vibra. fino a toni qua.si spasmodici (sono pagine squisite); ma l'uomo, lungi da.I. sentirsi appagato in un'atmosfera. ideale di isolamento, di negazione socia.le, prova un senso di soffocazione. Al calare della notte, sulla spiaggia di Blankenberge, i suoi occhi si smarriscono dietro una visione dei Campi flegrei, così miti, così ricchi di voci umane e di voci del passa.tò («Chimi ridà l'Arco Felice di Pozzuoli nella notte odorosa di maggio?»); ed a.Ila fine della plumbea peregrinazione pei fiordi norvegesi è un grido quasi infantile di gioia all'arrivo a. Trondhjem, così molle e Cll.rezzevole, coi suoi giardini ben pettinati, coi suoi ortaggi bene invitanti, coi suoi sorrisi chiari di vita. agiata.. PASCOLI POLITICO E POETA • Anche I ·uomo del lontano mezzogiorno sente di non essere qui straniero 1 ma consanguineo, e che la società umana non è quella jungla di beJve feroci.1 che una masnada 'di folli e malvagi vorrebbe che fosse e riesce purtroppo ad otte. nere che sia, ma ,·era.mente una grande e buona e viva famiglia. Buonaiuti • Gli scrittori dei qua.li ho discorso fin qui sono, in forme svariatissime, gli estremisti dell'allivismo e dell'individualismo, i qua.li, pel fatto stesso- di aver spinto quelle teorie alla esasperazione, ne hanno svelato, con maggiore o minore coscienza di ciò eh fa.- cevano, il male organico. Ad un'ala opposta sono gli scrittori sui quali mi fermerò ora, e che raggrupperò sotto la. denomina.- ,ione approssimativa di reazionari - non nel senso politico che si dà comunemente a.Ila.parola, ma in quello di rappresentanti di un movimento, che muove da. premesse dottrinali antitetiche all'immanentismo, ali' individualismo ed al relativismo. Vera.mente qualche contatto col relativismo - attraverso lo studio appassiona.lo dell'Azione del Blondl€<1,e da. questa. al pragmatismo - ebbe il Buonaiuti nella prima fase della sua. vita. di pensiero, e questi inftussi giovanili si riaffacciano di tanto in tanto anche ora in maniera. visibile. Ma. se vogliamo considera.re - com'è necessario - nel suo compl-esso e nel periodo, di maturità un'attività letteraria incessante e tra.- vagliata come quella. del Buonaiuti, due elementi riconosceremo oggi predominanti nel suo pensiero: l'anti-raziona.lismo e l'anti-individualismo. Nel razionalismo egli vede una. delle deficienze più profonde della cultura moderna, e ne proclama il fallimento senza esitazioni. In nome del neo-tomismo? Si può dire che il pensiero del Buonaiuti non solo non abbia risentito una influenza pa.rticolave dalla scuola. di Lovanio; ma si sia anzi discostato sempre più irresistibilmente da essa., considerandola una manifestazione diversa, ma. correlativa, di spirito razionalistico. E' Per vedere quanto il e socialismo latino• del Pascoli fosse lontano da{ socialismo vero, basterà ricordare ancora questi brani nei quali i: meglio precisata la sua conce7.ione politica. (! .ì\oi pensiamo, egli scrive, che la ricchezza individuale 11011 sarà vinta, ma abdicherà• poichè « il genere umano lentissimamente evolve verso l'umanità n attraverso fatali scosse e necessari turbamenti psichici 1cosi che c tutti portiamo in noi lo squilibrio della fata.le ascensione, per cui dal pithecanthropos alatos si svolse l'homo i.apiens, e dall'ho-mo saP.iens o ragionevole si svolge l'homo, che io dirò hum,a,nus-•· Grazie a ciò, .la futura realtà palingenetica sarà caratterizzata dal trionfo del sentimento (cuore, amore) s.ull' ingegno (istinto di conservazione 1 individualismo, ecc.)i non essendo il socialismo c altro che il certo e continuo incremento della pietà r,el cuore dell'uomo •. 5. - L'enunciazione di codesto evoluzio11ismo progressista non ci faccia incorrere in e1Tore; ,po;chè al Pascoli, in quanto poeta. lirico ed in quanto esteta (qu.i sta il suo decadentismo) fu assolutamente vietato d'accedere alla scepsi dialettica (drammatica) che sta a base è 'ogni concez.ione storicistica. Da ciò la sua incapacità di comprende.re il C1istiauesi010, il quale non fu per lui che motiYo d'idillio; e da ciò pure la sua incapacità di comprendere il socialismo scientifico e la società capitalistica, di .fronte alla quale mantenne la sua sfiducia di contadino e di diseredato, or assumendo il volto, o del libertario (sua adesione ali' Internazio11ale anarchica), o del piccolo proprietario rurale; pur conservando ,emp,-e la nativa psicologia. clell'u.miliato e del snddito del Papa, per definizione negato alla libertà, ed alla stoiria1 perchè da secoli privato dell'uso dei diritti civici. L'appellarsi quindi che fa il Pascoli ad Orazioed a Virgilio, quali suoi (contemporanei) maestri d'economia e d'umanità, trova, almeno a noi pare, una spiega1ione nell' astoricità del poeta romagnolo e non ha bisogno d'altri chiarimenti 1 solo che si pensi che lo stesso Pascoli era conscio di ciò allorchè nel suo Fanciullino riecheggiava i mothi vichiani, rousseauiani e romantici della purezza virginea dell'età infantile, nella quale faceva, com 'è noto1 consiste.re tutta 1a capacità poetica, sen1pre uguale ed identica, nonostante il variare dei luoghi e dei tempi in cui si manifesta. 6. - Nè si clice che nell'accettato squilibdo fattogJi notare da.i lombrosiani, possa il Pascoli vedere non s0lo l'esperimento del genio, ma tutt'anche il manifestarsi del Cristianesimo 1 poichè ciò dicendo la bestemmia più orrenda verrebbe ad esser posta su.Ile labbra del Poeta, non certo desideroso di misconoscere il sagrificio del « dolce falegname di Ka?..areth », sempre da lui amato quale il p:rotòtipo de.Il' homo h:um.mz:us, cioè dell' uomo 1t.1W'VO. D'altra parte, la contrapposizione che il Pas<'oli fa, tra il cuore e l'ingegno, ci allontana r:uovameote dalla possibilità di traviamenti 1 poL chè non di uua contrapposizione dialettica si tratta, ma cli una contrapposizione di gradi; ep_ pe1·ò, non di LU1a coutrn.pposizione, ma cli una sovrapposizione: essendo il sentimento (cristianesimo, socialismo, amore) il gradino immediatamente superiore dell'ingegno (paganesimo, materialismo 1 animalismo e società capitalisti.ca), t!ella insanguinata scala della dolorosa evoluzione. Perciò anche filosofica111ente, la conceztone pascoliai'ia della vita è statica (r) : non essendo il suo evoluzionismo (cioè il suo presunto Cristia11esinio1 altro che rousseauianesimo, come già abbiamo detto; desiderio cioè d'un graduale riton10 alla beatitudine primitiYa, mediante una incessante pratica di sempre più vaste rinunzie alla nostra animalità ed a.i suoi frutti, visti dal Pascoli negli istituti della storia e della civiltà, massime capitalistica, da lui temuta « con an• goscia » a da lui odiata con « aspra ferocia ». ,\ssieme a quelli del Rousseau e del Vico ,ec!iamo qui riecheggiali motivi platonici (forse dovuti quest'ultimi alla fraterna consuetudine di lavoro e d1amore coll1Acri), nonchè motivi cari ai positivisti del gradualismo umanitario ed ottimista in voga sul finire del!' 8oo. In tal modo, se in ossequio al gradualismo pc,sitiv-ista1 e contro il dualismo drammatico cristiano, la creaz.ione veniva ad essere considerata una speci~ di scala posta ab a,terno da Dio quale norma. del nostro sviluppo; è chiaro che ta1e concezione implica il riconoscimento cli egualmente eterne leggi inerenti alla natura del nostro particolare essere e del mondo che è fuori dl noi: da cui logiC3..!Dente derivava, non soltanto il riconoscimento del gradualismo positit'ista ed aggitWgi: dell'ideologia giacobino-cavallottiana del Progresso a cui il Pascoli non disdegnò di aderire}, e dell'idealismo platonico, ma ben.sì anche il riconoscimento dell'esigenza innatistaimmanentista del monismo; che è quanto dire, ripetiamo, il misconoscimento del dualismo cri. stiano e della funzione storico-redentrice del Cristo. 7. - Non si creda per ciò che il Pascoli rimauesse contento al quia di questa. sua concezione della vita; uè all1ottimismo che logicamente ne deri \·ava. Troppo, in gio,·entù, era stato colpito dalle amarezze del dolore e della miseria, per non riman em.e per sempre acca.sciato sotto il loro peso; e troppo i suoi occhi a,·e,·an pianto, perchè anche il rosa della sua Yi ta calma non dovesse di necessità esser annebbiato dal nero della morte e dal grigio del dolore silenzi060 ! La sua arte non potrà quindi avere la solarità e plasticità elastiche dell'arte carducciana, ma dovrà invece avere, anche nei momenti in cui sembra effondersi in sereni e composti accordi arieggia o ti la classica armonia •a cui era stata educata, un qualcosa di discordante e di abbandonato, qualcosa. come il pianto d'una tradit.1. in un lieto banchetto nuziale. Io tale senso di sentimentale discord.a.uz.a consiste, secondo noi, il Cristianesimo del Pascoli, la cui vera religione non fu il Verbo Di ,-i.no del Cristo, ma il i1otochismo. Di questo parie-- remo; ora ci sia soltanto permesso aggiungere che il Nietzsche, eia quel perletto analizzatore di idee che era, non avrebbe avuto nessun ritegno a classificare il presunto cristianesimo del Pascoli quale una malattia, una contaminazione cdl una decadenza del la psiche greca; cosa che, in fondo, a noi sembra abbian fatto (anche se solo uno l'ha detto a chiare note, quantunque con altre parole) il Carducci e<l il Croce, entram. bi sdegnosi dello scarso criticis-mo e del morbido frainmentarismo pascoliano. 1Ia su ciò sdruccioliamo. 8. - Abbiamo più sopra detto che la vera religione del Pascoli è il )Iolochismo. Anche prima di chiarire ciò che noi intendiamo con detta parola, qualcuno potrebbe ritenerci in con. traddizione con quanto abbiamo scritto iu principio, e chiederci: « }fa se il Pascoli a\·e,·a. <Jella "ita una concezione molochista, se pensava cioè che un occulto e tenebrosa potere tirannicamente presiedesse quale eterno diYoratore e suscitatore di uomiui e di mondi, non si viene con ciò a ribadite la concezione dualistica della yita 1 non si viene con Clò a creare un 'antitesi tra la Natura e Dio, tra la Creatura ed il Creatore? ~- Si obbietta iuuanzitutto che dualismo ontologico e di fatto non può esistere in tale conce-- zione, poichè l' occtùto potere che distrugge, crea. auche gli uomini ed i mondi da lui din:r rati; non si tratterebbe perciò che di autcfagismo esercitato sulla stessa persona 1 quantun. que attraverso le sue emanazioni; e quindi il dualismo non sarebbe in altro che nella alterità temporale-spaziale del Creato, il quale di fronte al Creatore non potrebbe sentire altra diversità che quella del suo dolore, non pGtendo, è evidente, vantare una diversità sostanziale ed or. ganica. Non può esserci perciò anche qui che contrapposizione sentimentale rappresentata da motivi

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