CHAP, V. - l'iI_ HÉVOLUTIO:\", NI LÉGALITÉ A TOUT PHTX 67 « Nous sommes des révolutionnaires, et cela 11.on seulement dans l'acception du mot qui nous fait direp.1r·exemple que la tnaclzine à vapeur est un agent révolutionnaire. La transformation sociale que nous voulons réalùer ne peut s'accomplir que par une révolution politique, par la conquête des pouvoirs publiés Î qui sera l'œuvre du prolétariat 11iilitant. Et la seule constitution politique sous laqulle le socialis111epuisse se réaliser est la république, la république dans son acception la plus ginérale, c'est-à-dire la république démocratiqu_e. Le parti SO(ialiste est 1t11 parti révolutionnaire; il n'est pas un parti qui fait des révolutions. Nous savons que notre but ne peut etre 'atteint que par une révolution, mais nous savons aussi qu'il ne dépend pas, de nous de faire cette révoluti'on, ni de nos adversaires de l'empécher. Nous ne songeons donc nullement à provoquer ou à iréparer une révolution. Et cqmme nous ne pouvons pasjaire la révolution à volonté, nous ne pouvons pas dire le moins du monde quand, tians quelles circonslilnces et sous quelles formes elle s'accomplira. Nous· savons que la lutte de classes entre labourgeoisie et le prolétariat durera tant que ce deruier ne se trouvera pas en pleine possession du pouvoir politique à_ l'aide duquel il établira le social.isme. Nous savons qzle cette lutte de classes ne peut que gagner . sa.ns cesse en étendue et en intensité; que _leprolétariat grandit de plus en plus en nombre et en force tant ait point de vue moral qu'au point de vue économique et que). par conséquent, sa victoire et la défaite du capitaB1blioteça Gino Bianco·
RkJQdWJsaXNoZXIy MTExMDY2NQ==