Ernest Le Blanc - Les Carnot et le président de la République

- li~ - rang et était certamement un des plus laborieux de sa promotion. Une maladie causée par la fatigue le força à. renou veler une année et de I'Cli'Ouver, dam: la promotion de ses ~onscrits, san frè1·e qui , lu auss i, en tenait la tète. Tous deux portaient ur grand nom avec une simpìicité parfaite et n'avaient autour d'eux que des amis. Le second es t demeuré fi dèle a sa caJ' I'i è•·e d' ingénieu•· et les circonstances seules, qui ont fai tappe a son patJ·iotisme, ont a.·•·aché l'ai né a des étude> auxquelles il semblait par goùt, devoir consac 1~e, toute sa , ,i e. Si san arrivée à. la premiére magistrature du pays me semble une gioire pour notl·e commun be rceau~ pour not1·e chère Ecole, c'est que, mieux que \)el·- sonne, il en personnifìait, élève. l'espl'it d'ésa ité, de justice, d'estime l'écipPoqu e, de t•·availobstiné, de fai dans les destms du pays, de progrès et d':.1mour de la lum ièl'e. li y appo•·ta it, pa.· nature, toutes Jes quali tés qui s'y dév eloppent, mais a us si y a-t-il trouvé l e fort ense i ~n em e nt qui devait le faire homme, l'en tom·age ae sympathi es qui lui devait donner le coUI·age, l'affel'missement de toutes ses v irilités. · N'est-il pas vrai quc des souvenirsde trente années, restés aussi vivaces et aussi affectueux, honorent à la fois celui qui les inspil'e et celui qui les écrit? Car le conleur-poète est bien désintéressé. n n' es t plus fonc!ionna ire, et sa p iume incl épendante, tour· a tour rabelaisienne ou atlléni enne, lui es t tt·op chèt·e pour que l'env ie lui vi enne jamais de r empt·isonner encore en quelque mini s tè!'e ou bibliothèque. De l'Ecole Polytechnique, M. s·adi Ca rn o1 entra à J' école des Ponts et Cllaussées avec lè numéi'O un . Il en sortait encore le premi et, en 1863. · Son frère Adolphe éta it entré il J'Ecole des

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