Ernest Le Blanc - Les Carnot et le président de la République

-44ma rquabl es de la génération de 1830 débutèrent par là. Cette doctrine a vai t du bon, puisque la plupart d~ ses discipl es et de ses apòtres se di stinguère n&, mème après la d1sperswn, pa r la dignité de leur vi e. . . . . Le jeune Camot rédigea l'Exposztzon gene- •·ale de la doct•·ine saint-sirnonienne, telle qu"il J' entendai t. Il préludait à une séparation. Lorsqu'il avait vu, en effet, J'Ecole abandonner son caractère purement philosophique pour se constituer en secte religieuse, et surtout lot·squ'Enfantin prétendit fai re prédominer ses fameuses théories sur la femme, il se retira publiquement, en mème temps que Bazard, Jean Reynaud, Ed. Charton, Pi erre Leroux, etc., et qualifia la nouvelle méthode d"Enfantin, " la réglementation de J'adultère » C'éta it en novembre 1831. Le mot eut un r etentissement considérable et contribua à J'insuccès fina! età la dispersion des membres, en février 1832, à la suite du procès du couvent de Ménilmontant. Le néophy te qui montrai t cette indépendance et ce courage, avai t cependant servi sa foi philosophique mieux que de son dévouement et de sa piume. Il avai t aban- . donné à la société 20,000 francs de valeurs. afin de faciliter la propagande.

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