Emile Vandervelde - La Commune de Paris

"Il n·oyail il lu (ll-ii1.-ance, à la fiu <.le toutes les n1isi·- 1 c~. la vill.r ar ..nt un conseil com111unal régulier qui po11rTnitJ'ndmini81rer. Ce qui prou,<' que· la Commune 11·e~t pils l'O''ll\Tf' ct·u,11· poignée de fu..ticux. c·csl que ;!:iû.000 l'iec!('11rs prirc-11t p,n-1 ù l'élection du 26 1\lars fi y en! autau.t de volant~ q11·il la f0111,•11,(;-(i'<'!'lio1, di: ~•··11érnlBoulanger en 18\'11. l',m11i les élus du 26 .\l<1rs, il \" en uvait de bons cl dl· ,r,,..,vais, beaucoup d'irlf'Xf>{,;·i111(•11t,u·•n,;. grnnd nu11il11·,· dïaci:,nnus : à côté., vieux rép11!,lieaitLSco111lllf• l lt 0 IPscluze, de sincères s0cia\iste1S l'Omme Bc11oil. \l,il1111. 011 voyait des Mclas:,;{•s tels que- Rigaux qui, du moins, fut réliabiliU· en mourant noblement pour la ,·nnsc qu'il a,·ait embrnss<-0. (Vifs applaudissements.) jOURS D'ESPERANCE Le 27 Mars, la Commune était inaugurée place de J'llôtcl-de-Villc ; cc fui une journée de joie inoubliable. ],:tisée Reclus qui en fut témoin me disait : " J'ai vu p••ndant la semaine sanglante les plus épouvantables d,oses. mais malgré le sang, la boue, les massacres, je ne puis oublier ces quelques jours ensoleillés, ce lendC'main d'une révolution victorieuse. qui n'avait ,·oût<'·la Yie qu'à iteux hommes. n C°l'St il propos de cette journée d11 '27 que Jules \'nllr\s écrirnit : " Quelle .journée ! ,, Cc soleil tièd<' et clair qni dPre 1'1 gneule ct·es cauons. cette odeur de bouquets, le frisson des drapeaux! I<·nrnrmure de celte ré,·olution qui po.ssP tranquille et belle comnw une rivière bleue. ces trE'~snillements. ces l11eurs, ces fanfares de cuivre. ces r..t'lrls de bronze, ces flalllhécs d ·e~poir. ce pnrf11m d'Jir,nn<'ur. il y a !A de quoi griser rl'orgueil et de joie \'armée \'i('\oriense ri('$ répnhlicains '. " 0 grand Pari,q ! » 1.ftches que nous (·liun~. nous parlions dl'jà dr te quitter rt cl',' no111S(·loü.(1H'r ct,· 1"8 fanhr>m·its qn'on croyait morts ' Brb•".llecaGino B•a.,r,o

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