Gaetano Salvemini - La politica estera italiana dal 1871 al 1915

Parte prima alcun aiuto materiale, permetteva soltanto che la Russia continuasse la sua politica me– diterranea. E le Hamburger Nachrichten spiegano: La Russia assumeva l'obbligo di perorare eventualmente in favore dell'Italia a Parigi, in compenso delle concessioni fatte a lei dall'Italia riguardo alla politica orientale. Tale obbligo non era affatto in opposizione cogli obblighi assunti dall'Italia verso i suoi al– leati.28 In un'intervista concessa al giornale L'ltalie dell'll dicembre 1896, il marchese Di Rudin1 smentf l'esistenza di questo trattato e di qualunque altro trattato. Ma aveva cura di aggiungere subito dopo la smentita: D'ailleurs, pour le but que je me proposais, il n' était point nécessaire de signer de traité.... N'oubliez jamais que là où il y a un grand et légitime intéret on trouve toujours la manière de le défendre, méme sans traité. Traité ou non, en 1891 je savais parfaitement bien quel était l'intéret de l'Allemagne et celui de ses alliés, l'Autriche et Italie; et j'ai agi en conséquence ... Lorsqu'il y a un grand intérét, point n'est besoin de signer des traités. Niente trattati, dunque. Ma non si deve escludere un accordo, o qual– cosa di simile, sotto forma di scambio di note, o magari di semplice scam– bio di idee, sugl'interessi "grandi e legittimi" della Russia e dell'Italia: qual– cosa di analogo, insomma, all'accordo fra Italia e Inghilterra del 1887, che non era alleanza, ma poteva al momento opportuno assumere il funziona– mento di vera e propria alleanza ... L'" intervista" ebbe, secondo il marchese Di Rudinf, lo scopo di miglio– rare le relazioni fra Italia e Francia: En France, lorsqu'on apprit le renouvellement de la Triple Alliance, on en fut très inquiet. Peut-etre, on était encore sous l'impression de certains incidents qui se passèrent avant mon arrivée au pouvoir [sotto il ministero Crispi 1887-1890]. On crut alors, que le renouvellement de la Triple Alliance visait principalement à la guerre, à une guerre prochaine. On se mit en mesure de se defendre, et on imagina la célèbre revue de Cronstadt [feste franco-russe del 22 luglio-4 agosto 1891]. Il me revenait de tous les còtes qu'on croyait à la guerre, et qu'on en était très alarmé ... Dans cette entrevue [con De Giers, 13 ot– tobre 1891] je m'efforçai d'expliquer à l'homme d'Etat le vrai but de la Triple Alliance, son caractère absolument pacifique, et la ferme résolution des trois Puissances de ne tra– vailler que pour la paix. Je parvins à convaincre m. De Giers que les inquiétudes, dont je vous parlais tout à l'heure, n'avaient pas le moind're fondement ... Il en eut comme une espéce de soulagement. La France se calma, et de 1891, jusqu'à la fin de 1893, nous eumes, malgré la Triple Alliance, les meilleurs rapports avec la Russie... En agissant ainsi que je le fis avec m. De Giers, je savais parfaitement que je travaillais non seulement pour mon pays, mais aussi pour l'Allemagne et pour l'Autriche. J'ai toujours compris que l'Allemagne a le plus grand intéret à vivre dans les meilleurs rapports avec la Russie... Tranquilliser la Russie, et par là la France, était rendre un service à la cause de la paix. J'eu l'occasion de me convaincre, parce que, ayant communiqué selon les règles de la bonne et loyal diplomatie, à Vienne et à Berlin, tout ce qui s'était passé entre moi et m. De Giers à Milan, le comte Caprivi et le comte Kalnoky m'en remercièrent avec ef- 28 "Tribuna" del 2 novembre, 2, 3, 10, 13 dicembre 1896. 26 BibliotecaGino Bianco

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