Emile Vandervelde - La Belgique envahie et le socialisme international

PRÉFACE XIII nous défendre. Il dénonce le danger d'une paix injuste, d'une paix sans réparation, d'une fausse paix qui ne serait qu'une trêve et ne ferait que suspendre la guerre au lieu de la finir. Il y a là des pages que je ne me lasse pas de relire, des pages éblouissantes de clarté, des démonstrations qu'on n'a même pas essayé de réfuter. Quand on a feint de riposter, on a eu soin de laiss~r de côté l'argument principal. Mais quel beau ton, quel accent de noblesse gardent toujours ces réquisitoires! Il a accusé sans pitié les coupables, mais il les a accusés sans haine. « En combattant les monstres, il n'est pas devenu un monstre. » Relisez l'admirable passage où les nous luttons... nous lattons... nous luttons répondent comme des volées de cloches aux ils ont approuvé ... ils ont approuvé ... ils approuvent! Oui, il a accusé l'Allemagne, le Gouvernement allemand, les intellectuels allemands, les socialistes allemands, et ces derniers avec. d'autant plus de fermeté que sa déception a été plus cruelle. Je répète qu'il ne s'est jamais laissé égarer par la haine, et je l'en admire. Je l'en admire, car, penché sur les blessures . t 1ntn I G1'1<> B wic o

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