Emile Vandervelde - La Belgique envahie et le socialisme international

XII PRÉFACE par l'attitude â laquelle le Pape est contraint. Quant aux socialistes, qui se refuserait le plaisir de railler leurs espoirs évanouis? Mais, après tout, si nous sommes plus atteints que d'autres dans nos espérances, c'est que nos espérances étaient très hautes. Vandervelde, lui, n'en rougit pas. Il ne se frappe pas la poitrine; il ne bat pas sa coulpe; et je vous recommande tels discours, celui qu'il prononça sous la présidence de M. Gide, par exemple, et aussi le dernier du rec~eil, celui de la commémoration de Jaurès au Trocadéro, dans lesquels il s'affirme plus que jamais pacifiste, socialiste et internationaliste. ·Et il est même allé plus loin ! Si, disait-il â Gentilly sous la présidence de Longuet, si je vous apporte aujourd'hui non pas la paix, mais l'épée, ce n'est pas quoique, mais parce que pacifiste, internationaliste et socialiste. Sur quoi, avec une verve fougueuse, une conviction qui emporte tout, une colère d'honnêteté· qui dix fois revient â la charge, Vandervelde établit le bon droit des Alliés, les véritables origine~ de la guerre et les attentats contre lesquels nous sommes contraints de Bib ,citera Gho B a'lro

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