-24Tout d'abord fixé sur la valeur de la chambre act uelle, il en demande la dis~olution. Puis, dans son programma électoral, il inscrira en téte la Révision, qui doit etre faite, non par !es gens déconsidérés qui détiennent maintenant le pouvoir, mais d'après l•s cabiers nouveaux que la France prépare. Et cette révision, sur quoi reposera-t-elle? Sur la nécess ité d'unifier la machine législative, de supprirot3r le Sénat qui est un rouage inut ile, s'il n'est uu rouage dangereux, et dc rempl acer par une Constit ution en rapport avec la volonté nationale le traquenard monarchique de 1875. Sur la nécessité de tourner enfin !es yeux vers l'organisation sociale, tonte à construire, et q ue l,on a toujoni'S reléguée aux calendes grec'(ues, !l la suite des affaires personnelles et des intéréts des ce•·cles. Sur la néceosité ne dégrever nos dépenses, de débarrasser l 'administration de ses parasites qu i nous grugent effrontément et nous écrasent de charges superflues, à commcncer par le président de la République. Sur la nécessité enfin de condensar tous nos efforts, de réuni r t outes nos r essources pour la préservation, la sécurité et la grandeur du pays. Ccs '(uatre points forment tonte la politique du parti national, et l'on a ura beau dire et calomnier, il sera difficile de démontrer qu'ils soient !es articles d·un système césa.rien . Seulement, ils génent et consternent, nous en convenons, ]es incapa.bles, !es intrigants, !es stériles, !es quémandeurs de places et !es tripoteurs d'argent. C'est pourquoi, chaquc fois que !es circonst.ances le permettent,les électeurs !es acclament -et n'ont pas fini de les acclamer -!l mesure que !es occasions ae présenteut. DAY.\.NT.
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