80 LE CHEMfN DU POCVOtn ., A ujourd 1 hui la -situation a. changé dans_ tous les pars, elle est devenue meilleure. En Autriche, il ·y avait une autre circonstance qui favorisait les progrès de l'anarchisme: le parti socialiste JI avait perdu la confiance des masses. Lorsque la loi contre .les·menées socialistes eut brisé les armes po- · 1itùjues et économiques du prolétariat atle,nand - ses organisations et sa pres·sc - l'anrchisme, ·qui venait de faire son apparition, sut faire croire aux ouvriers autrichiens que notre parti, une fois bâillonné, avait jeté le manche· après la cognée et renié ses principes révolutionn.iires. Les socialistes autrichiens, qui défendaient leurs camarades allemands, ne réussirent pas à les réhabiliter aux _yeux de la majorité des_ouvriers autrichiens, 1naisseulement à se discrêditer eux-mêmes. Un procureur, le comte Lamez.an, venait en aide aux . anarchistes, qui naturellement lui plaisaient davantage, en dé~larant avec méptis que les socialistes n'étaient que « des révolutionnaires c7:-robe de chambre ». Les anarclzistes_·sedonnent encore de nos jours toute -~ · ·.1apeine possible et imaginable pour démontrer aux ouvriers que les socialistes sont des révolutionnaires en robe de_chambre. Jusqu'ici ils n'.ont _euàucun succès. Mais si jamais un mouvement an,1rchiste de quelque importance parvenait à se (.ûre jour en Allemagne, ce ne serait pas dans la propagande des _ « indépendants (1) » qu'il faudrait en chercher l'origine; il au-. (t) Nom què se donnèrent que_lques socialistes dissidents qui esBibliotecaGinoBianco
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