LE CHEMIN DU l'OU\'OTR clzistes ont tou;ours prêchée : z'l déchaîna la fureur de toute la bourgeoisie américaine, mit le désordre dans les rangs ouvriers et discrédita les socia[istes qu'on ne savait pas ou ne voi_tlait souvent pas disling·uer des anarchistes. La· lutte pour la journéé de 8 heures se ténnina par la défaite des travailleurs, le 11iou1,ement ouvrier s'effondra et le parti socialiste se trouva réduit à un rôle insignifiant. Ce n'est qu'aujourd'hui qu'il commence à se relever lentement dans les .Etats-Unis. Les seuls préjudices notables 'dont le mouvement ouvrier ait eu à souffrir depuis 20 ans ont eupour causes des actes commis par des anarchistes ou du moins conformes à la tactique qu'ils préconisent. La loi contre les menées socialistes en Alltmagne, le régime d'oppression en Autriche, le meurtre judiciaire de Chicago et ce qui s'en suivit n'auraient pas été possibles sans ces actes. L'anarchisme a moins de clzances aujourd'hui que jamais de reprendre un jour la direction des masses dans quelque pays que ce'soit. - _~- Les- deux causes principales qui prédisposaient les masses à l' anarchisme,_c'é!aient le manque de perspicacité et le désespoir, surtout l'impossibilité apparente d'obtenir quelque amélioration à l'ai,le de la politique. Vers 1880 et dans les années suivantes, lorsque les ouvriers autrichiens et américains se laissaient séduire enfoule par la phraséologie anarchiste, nous observons dans les deux pays une' croissance extraordinaire du ~ mouvement ouvrier, mais en même tem.ps uue absence presque complète de toute directio.n. Les bataillons ouBibJiotecaGinoBianco
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