Cll..\P. Ill. - L'f;VOLVHO'.\ VEHS LA SOCIÉTÉ FUTUHE 3!) Cet« on » qui vient de 1aire cette découverte, ce sont les adeptes de l'évolution .pacifique vers le socialisme. Quant à'nous, marxistes, nous n'avons vraiment . . pas besoin de ces lumières. Mais pour les revisionnistes et leurs ram.ifications dans, le camp .anarchiste et national-social, c'est une énorme découverte. -Semblables aux ab~illes qui butinent le_ suc de chaque fleur, les revisionnistes croient avoir tr-ouvé ici encore.· une nouvelle réfutation des idées marxistes. Et de même leurs frères intellectuels libéraux, nationaux_. sociaux, anarchistes ou anarchisants. Tous autant qu'ils ont, ils accus_ent Marx de n'avoir connu qu'une évolution économique aveugle, mécanique et d'avoir ignoré la volonté humaine. Or, susciter cette volonté, c'est là justement notre tâche capitale. Voilà ce qu'enseigne non seulement Naumann, mais encore Friedeberg, vo~là ce qu'enseignent tous les éléments qui, dans notre parti, oscillent entre Naumann et _!c'riedeberg, tels qu'Eisner et Maurenbrecher (1), voilà ce qu'enseignent les théoriciens dure- (r) Le Dr F1uEDEI!ERG est surtout connu par la campagne qu'il ména ave~ quelque retentissement de 1904 à 1906 dans les orga- · nisations socialistes de Berlin en faveur de la grève génJrale insurrectionnelle. S'étant séparé ensuite de la social-démocratie, il essaya sans succès de ·fonder un nouveau parti dit « anarchosocialiste >l., , Kt:RT EisNÈRest un des journalistes les plus connus du Parti socialiste allemand. MAURENBRECHEfuRt un des« nationaux-sociaux». Après la dissolution de ce parti, il entra dans le Parti socialiste où il prit · place parmi ~es revisionnistes. (Note du t_raducteur.) Biblioteca_Gino Bianco · 1.
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