exerçant une profession et non plus seulement les électeurs, nous trouvo~s alors que le prolétariat f~rme une' majorité bien plus considérable encore, c::ir, parmi les individus qui ne jouissent ·pas encore du · droit de vote, les prolétaires sont' presque seuls à é'.l:':ercer uri métier. On trouve alors les chiffres suivants : Aga ' de 18 à ·20 ans » 20 » 30. h Etablis à leur compte fi2.7n 6i3.o45 Et d'autre part : de 3o à 40 ans. » !1o » 5o » au-dessus de 5o ans r.319.201 I .368.261 2.102.8If1 Ouvriers et timployé3 I ·335.016 3.935.592 3.IIr.II5 1.489.311 1.648.085 Tout compte fait, il y avait en 1895 dans l'agriculture, l'industrie et le commerce, à côté Je 5_.474.046 personnes à leur compte, 13.438.377 ouvriers et employés. Si l'on retranche enc_ore de la première catégorie ·1es ouvriers à domicile et autres prolétaires trà-. ~ vèstis en personnes « établies à leur coll}pte »~ on peut dire hardiment que les couches de la population intéressées à 1a propriété privée des· mqyen_s <le production_ dépassaienJ: à peine, dès 1895, un quart des individus exerçant une· profession, tandis qu'elles formaient encore un bon tiers des électeurs . .Treize ans auparavant, en 18-82, ]a situajion n'était pas encore si favorable. En comparant les chiffres de la statistiqu~ profe_fsionnelle de 1882 avec ceux de Biblioteca Gino Bianco 1 1 1
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