Ernest Le Blanc - Les Carnot et le président de la République

- 89 - jourd'hui avocai généra l près la cour d'appe de Di.ion. L"ainé des fil s, M. Lazare-Hippoly te-Sad· Cam ot, es t s01· ti de Sai n t-Cyr l'année derni ère Il est sous-li eutenant au 27' de Ji gne, en gar nison a Dijon. C'est au café où se réunissenl Jes officiers qu 'il apprit l'élévat ion de son pè1·e. Le seco nd, lVI. Ernest Sadi Carnot es t, comme son a rri ère grand-père et son père, sorti de l'Ecole polytechnique avec un des meill eu rs numéros et vien t d'ent rer a i'Ecole des mines, où , comme nous l'a vons dii, son on cl e est di recteur du bureau des Essais. Le II'ois ième en fi n, est encore au lycée . Famille laborieuse, ont le voit, où se con tinuent de généralion en généra ti on !es saines tradi tions d'au trefo is . Pal'lni ces traditions, le sentiment de la responsabil ilé, de la di gnité attachées aux fonctions publiques, n 'es t pas la moindre. Aussi, M. le pr ésiden t de la République, pl'évenant, en quelque so r te l'opini on exprimée pa r son père, n 'a-t-il voulu appeler auprès de lui, soit comme secréta ire• soit comme attaché a sa mai son militaire, ni son gendre, ni son fi ls. JJ est d"avis que la cani ère où il s soni enti'és ne doit point èil'e li ée a ia s ienne. Sagesse un peu sévère sans doute, ma is qui n 'est ni moins rare, n i moins louable.

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