Ernest Le Blanc - Les Carnot et le président de la République

Messieurs, Je vous remercie profondément des félicitations et des s entiments que vous voulez bien m'exprimc1·. Je suis pénétré de reconnai ssance envers les membres de l'Assemblée nati<•na le qui, en •·éun issant leurs suffrages sur mon nom, ont si hautement témoigné du dAsir de pacification et de concorde don t la France républicaine est animée. Mon voeu le plus cher est que cette g rande journée reste r,résente a tous les esprits et a tous les coeurs. El e signifie que les représentants de la France savent s'uni r. Les etrorts commu'ns peuvent et doivent assurer la constitution et la l'n arche régu lière.d'un gouvernement stable, actil' et capable de donner à la nation, avec la liberté au dedans et la dignité au dehors, tous les bienfaits que notre pays attend de la République. Encore une fois, merci, messieurs ; vous pouvez compter sur ton t mon dévonement. La cérémonie a pl'is fin sur ces paroles. Les représentants de la presse répu!)licaine s 'étant présentés à ce moment pour recevoir commun ication des paroles échangées dans cette entr·evue, le nouveau président de la République a tenu à les r ecevoir lui-mème, et, ayantreçu leUJ'S féli citations, illeur dit: Je vous remercie, mess ieurs, et laissez-moi vous dire que je compte sur la presse pour contribuer à l'ceuvre de paciffcation que nous désirons tou::;.

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