Ernest Le Blanc - Les Carnot et le président de la République

- 7b - que lui , avaien t adressé aux électeurs de la Còte-d'Or une circulaire don t le passage prineipal semble avoi r pt'évu !es circonstances actuelles et préparé, en quelque sor te, l e progr amme de concen tr ation que l e nou veau pr ésident de la Républ ique a exposé à ceux qui ront approché immédi atement après son élévation. Nous vouù:l ns afferm i•· et dé\'elopper les institut"ons que la France a conqu ises et don t ell e n·enten d pas se voir dépouiller. En face de la coalition des partis monarchiques, qui c herchent :i. releve r la tète après la condamuation du pays, le patriotisme nous diete le devoir de conceutrer nos forces et de r~cherch c•· ensemble le t riomphe des idées qui nous sont communes. Nous sommes unis dans une mème pensée pol itiq ue : Constituer une majorité qui puisse as surer la réalisat ion des réformes néce.;sa1res avec la stabilité du pouvoir et la confiance du pays dans son aven i!·. Ex iger de tous les citoyens la soumission aux Jois du pays ; Défendre P.vec résolution !es droits de la société ci vile contre toute inYasion du cléricalisme; Eca1·ter les discussions irritantes et stériles, pour réserver le temps et la sol hcitude de la Chambre a la discussion des l:lrands inté réts du paj·s; Appeler le pr inc•pa l souci des po uvoirs su •· !es réformes fi nancières et économiques. pour conjurer !es efl'e ts des cri ses dont so utT!·ent le commerce, le travai l, et sm'to~ t la première de nos industl'ies, notre agri culture, et qu i atteignent momentanément, la prospéri té de nos fin a nces. N'est-ce pas l à, tout r ésumés, !es voeux !es plus l égitimes du pays? N'est-ce pas à cette union que doivent tendre tous ! es bons espritsqu i ont l'honneur de r eprésen ter la France labori euse? .

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