Ernest Le Blanc - Les Carnot et le président de la République

-66M. Carnot voulut que ses fil s apprissent un état manueJ. Lui-méme a longtemps pra tiqué la menui serie. A Chabanais ou ses fil s on t passé la plus longue parti e de lem enfance. on se souvient encore d'avoi r vu 11'1. Sadi Carnot, en compagnie de son frère Adolphe, qui apprenait la s er·rurerie, descendre le matin du chàteau de Savignac et se r·endre a u vill age en cos tume d'ouvri er, blouse cour·te, C'lsquette pia tte. etc. , et porta nl da ns un sac de cuir ses outils de menui sier . N'ava it-il pas raison , ce pere de comprendre lo tra vail comme le devoir de tout ciloyen et comme la premi ère des richesse? Et M. Sadi Carno t n 'en doi t-il pas è tr·e que plus digne a ux yeux du peuple. Et, comme le gra nd Carnot a vait fa it deux bons élèves , son f'il s cadet forma lui aussi , deux bons élèves. Car, eotrés a u lycée qm portai t a lors le nom de Bonaparte, ils y remportèrent de nombreux succès. Leurs anciens condiscipl es se rappell ent, en cffet, avoir vu plus d'une fois les couconnes universitaires se poser sur les longs cheveux noirs du jeune Sadi, pendant les premières années de r empir·e. Au concours général de 1855, il remporta trois prix.

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