Ernest Le Blanc - Les Carnot et le président de la République

-!)tiCc peti t li wc est r cxprcssion LI" un e ùes vues !es plus justes que. nous n.yons oui CXIll'i mcr· sur· Ics deux datcs les plus caractéris tiq ues ùe la Révoluti on. O n aff'ccl e d'opposer 1789 a 1793. M. Car·nota montr·é qrrc l"un élait l e eompl émcn t nrcessn ire de rautr·c : 1789 fonde la li ller·té et l'ég-aliLé ci vil cs . 17U3défend ccs deux conquètes dc la pllil osoplii e du dix-huiliéme si ècle. Que vient-on parl er de dicta tu!'O et d'cxcès de pouvoil' '? El n·y-a-1-il pas u ne injusti ce crian te à feindre d'ignor·er que la F1·a nce était dans un vér itablc état de si ège. C'est la di etalUI'€ des comités de 93 qui a sau,·é l a Pat1·i e et, bicn plus p1·écieL1X enc:or c pcut-ètrc, l es li - bel'lés de 1789. L e liVI'e de M. ta1·not est le dévcloppcmen l de ceLte penséc géni al e de Lamanine ( les poètes ont tout •:u) : " Un omi;e s'est ammoncel é.pendant ·dix -lnr i t ~ièc l cs . et vous fai Ics l e procès au coup de tonner re! " Benjamin Constant, qu1 ccr·tes n'était pas un fauauque du C<Jmité de Salu t publi c: , a diL lui aussi: "Ricn ne peut. eff'acercctle vér·ité h istor'ique. " que la ConventiQn a trouvé r ennemi à tr·cn le " li eues de Paris et qu'on a dù a se~ p1·odi- .. gi cux eff'o1·ts de conclum l a paix il u·en te (( lieues de v ienne. o Cc fut aus, i ropin i on du royalislc et ducatholi que, tliéor'icien dc l"u itl'amontani sme moùem e, dc Joseph de M::r isl!·c, dans ses ConsidéN(lions sur l a France, Ap1·ès l e 4 septcmb~c . il fui nommé mài1·e du hui tième aiT.)ndissement et maintenu dans ces fonct ions par l!ls élccr ions <.i u 1nois de

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