Ernest Le Blanc - Les Carnot et le président de la République

- 4brédacleur en chef de la Revue encyclopédique. L'Encyclopédie nouvelle le compia aussi dans sa rédaction. Il considérait a juste tiu·e l'instruction populaire camme un des moyens !es plus efficaces de l'amélioration du corps social. Aussi fu t-il d"abord secrétaire général et bieniòt président de la Société pour l'instruction élémentair·e. Il fonda le cornité polonais, que présida Lafayette, rendant ainsi dans une certaine mesure l'hospitalité que son père et lui avaient reçue autrefois a Var·sovie. Son amour de l'humanité ne s·arréta pas là: lorsqu"éclata sur Pa1·is, avec la rapidité et la violence don ton se souvient, l'épidémie cholérique de 1832, il fui du nombre des citoyens qui organisérent des bureaux pour porter des secours aux malades. Mais, par une fatalité qui fu t cruelle à son affection, son frère luiméme fu t allein t et il le vii mourir dans ses bras. La douleur l'arracha a ses travaux. Pour l'adoucir, il se remi t a voyageret visita successivement I"Angleterre, la Hollande et la Suisse. C'est encore une bonne ceuvre qui le rappela. Il fi gum. en 1835, parmi !es défenseuJ'S des accusés d'avr·il. l\:ommé président du Comilé électoral de Paris, il fut élu, en 1839, député du sixiéme arrondissement. Réélu en 1842 et 1846, il ne cessa de siéger a la gauche avec Dupont (de I'Eure), Arago, Crémieux, etc., et se prononça en toute circonstance pour toutes !es réformes poursuivies par le parti r épublicain. Le 24 févi' ier, il était nommé ministre de J'instruc!i on publique par le Gouvernement provisoire.

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