Ernest Le Blanc - Les Carnot et le président de la République

- 3JEn mécanique, Carnot, un des premiers , essaya de faire prévaloir Jes consid éra~ions pratiques tirées de la connaissance que nous avons des propriétés physiques des corps, sur !es hypothéses absolues admises jusqu'alors dans J'école. Sans entrer ici dans des délail s trop techniques, nous pouvons dire que son théorème, relatif à la force vive perdue dans le choc, est l'un des élémen ts !es plus féconds de la théorie des machines industri ell es. Il fournit, en effe t, J'explication de la pette de toute la portion du travai! moteur qui n'est pas absorbée pat· !es frottements des pièces !es unes sur les autres, et donne la raison théorique la plus satisfa isante des avantages, constat és pa r l'expérience, que présente le mouvement un iforme pour arriver au meill eur rendement possible. Toutes ces graves questions, où le calcul infìnitésimal et la géométrie de positi on eureni lelll' pari, ne suffisaient pas à l'act ivité de son esprit. Il se délassait cles travaux sérieux par Ia. composition de poésies fami lières don t quelques-unes ne son t pas sans méri te. On a vu )ar la citation que nous en avons faite, d'après es Mémoit·es, que cette di sposition poétique ilait dans la famille et que le notaire de Nolay •imait, lui aussi, à ses heures de r epos.

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