Ernest Le Blanc - Les Carnot et le président de la République

-1413 mai 1753. Le troisième est Claude, "CarnotFeulins "• né en 1755. Séparés seulement par deux ans, ils se suivirent de près dans leurs études qui eurent d'abord la mème direction. Après avoir passé par le collège d'Autun, ils furent admis a l'Ecole du génie, a Méziéres. La Révolution !es trouva tous !es deux capitaines, tous !es deux en garni son dans le Pasde-Calais : Lazare, a Arras, Claude, a SaintOrnar. Ils avaient su mériter l'estima publique, puisque tous deux furent élus députés du Pasde-Calais, a l'Assemblée législative. Carnot-Feulins, celui que son extérieur brillant avait fai t surnommer dans ses garnisons "le bel ingénieur "• promettait un orateur, si sa carrière parle:nentaire eùt été plus Iongue. No!! réélu a la Convention, il rentra a l'armée du Nord comme colone!, contribua de la manière la plus brillante a la glorieuse journée de Wattignies st à la défense de Valenciennes. Appelé plus d'une fois au Luxembourg, sans titre officiel. pendant que son frère était membre du Directoire, il eut la clairvoyance de distinguer le Césarqui perçaitsous Bonaparte. Lorsqu'il s'agi t de donner le commandement de rarmée d'ltalie au général de vendémiaire, il le signala, malgré ropinion de son frère, comme un ambitieux. Napol éon avai t la mémoire longue et la rancune tenace. Il lì t en sorte, au moment de l'expédition de SaintDomingue, que Carnot-Feuli ns fùt obligé de qui tter l'armée sans pension . Il vécut depuis dans la,retraite et fut emprisonné, sous la Restauration, pour un complot imaginaire, après avoir publié diverses brochures libérales. 11 mourut en 1836.

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