NOTES ET ÉCLAlRCISSEMENTS ...0.,,. .) :, geois de Louis Philippe, ne signifie que cela. C'est tout le contraire de ce que_pensait la nation de 94, alors que la Révolution, agitant les couches infimes de la plèbe, semblai_t à la veille d'opérer le grand nivellement : Périss.ent les coloniesplutot que les principes I C' est à · ilJ dire : sauvons la liberté, le droit, la patrie, la Révolution,. quoi qu'il en· caute aux intérets. D'après cette maxime du salut des intérets, substituée à celle du salut public, le bourgeois est mauvais patriote. La révolutiou qui au temps de Jules César fit passer la Gaule sous la domination romaine-était nécessaire, nous l'avons dit ailleurs. Mais il ~aut rernarquer aussi que cette révolution eut pour agent principal la bourgeoisi~, qui, n'ayant pas confiance dans ìe gouvernement' du pays par le pays, n'hésita pas à appeler l'étranger: Déjà la bourgeoisie romaine, donnant la victoire à César. sur son co1npétiteur Pompée, · i1nmolant la liberté, ·1a république, à l'intéret, avait donné l'exe1nple à la Gaule. C'est ainsi que nous ~nseignons aujourd'hui aux nations, uos voisines, la pratique du · suffrage universel. Les intérets avant tout! N'avonsno"lis pas entendu, en 1848·, les conservateur5 dire : Viennent les Cosaques plutot que lès ftépublicains '? Qui érigea un autel à Auguste, à Ainay, près de Lyon? Le parti bourgeois. Qui fit avorter les tentati,·es d'insurrection dans les Gaules, au premier et au troisième siècle? Le parti bourgeois. C'était un bourgeois que ce Tétric, qui, en 275, après avoir pris _lapourpre à Bordeaux, camme . successeur de Victorin et de Mario:r;i, échangea son manteau impérial contre une chaise curule, et joua visà~vis d'Aurélien le ròle de Monk. Biblioteca Gino Bianco
RkJQdWJsaXNoZXIy MTExMDY2NQ==