NOTES ET ÉCLAIRCISSEl\JENTS et du travail aux pièces lèverait tous les embarras de nonchalance, de pipe et de cloche d'appel; mais ce serait cle l'indépendance, et mieux vaut ençore un déficit sur le tra vai l. Nous pourrions citer tel atelier qui compte dix-sept surveillants pour une centaine.d?ou- . vr1ers. _Les réglementateurs ne connaissent pas ,de bornes. Sous forn1e d'amendes, ils n'hésitent pas à mettre·la main sur le ~alaire, propriété aussi sacrée qu'aucune autre. Telle est la règle de la maison : c'est à prendre ou à laisser. Quant aux réclamants, ils sont dénoncés corpme fauteurs ou complices de coalitions. Ce régime, décoré du nom d'a0ministratij, gagne partout, dans les manufactures, dans les forges, jusque . dans les imprimeries. La poli ce est organisée dans les ateliers comn1e dans les villes : plus dé confiance entre ]es salariés, plus de communiq_ations. Les murs ont des oreilles. Sous ce régin1e, l'ouvrier français tourne au lazzarone, et n'a plus de préoccupations que d'en faire le moins possible. Aussi, les administrateurs vantent l'ouvrier anglais. · Comme dernière gracieuseté, l'ouvrier des _grandes villes qui veut aller à la banlieue le din1anche-jouit du privilége de payer un quart en plus du tarif sur la plupart des voies f errées : Sic vos non nobis. BibliotecaGino Bianco
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