NOTES ET ÉCLAlRClSSEl\IENTS arpaipa, une balle, une boule; le quarré, q11;adratus, un quatre-cotés; le trapèze, -rpa1ri~a, espèce de figures à quatre faces, une table, etc. Les noms de nombre ont été formés de meme; leur étymologie se laisse encore voir dans l'hébreu : un, échad, est une pointe; deux, schna2m, la paire, paire de cornes, une fourche; six, schesch, un lis, fleur à six pétales; dix, aschar, complet, c'est à dire les deux mains pleines, les dix doigts; cent, maha, la grande dizaine, etc. L'invention successive de l'écriture alphabétique, à la manière de· nos rébus, est maintenant expliquée : A,. alepk, ou alpha, est un breuf, un éléphant; B, betk, ou béta, une maison ; D, daletk, ou delta, une porte ; G, ghimel, ou gam1na, un chameau; I, iod, ou iota, une main; K, kaph, ou kappa, une courbe, un are; L, lamed, ou lambda, une broche, un vilebrequin; M, mem, ou mu, l'eau, la mer; O, a2n, un reil; PH, plie, on pki, visage; R, resch, ou rko, tete, etc. La plupart de ces lettres ont conservé dans les a11ciens alphabets une ressemblance éloignée avec les objets dont elles donnaient le croquis. D'abord l'écriture ne fut qu'une simple représentation des objets; puis on convint que l'objet représenté serait indicatif du son ou de l'articulation qui servait à désigner phonétiquement l'objet; qu'ainsi le signe A servirait à désign.er, non un breuf ou un éléphant, mais le son a; que le signe B serait indicatif, non plus d'une maison, mais du son b; que I repré$enterait, non plus une main, mais le son i : de telle sorte que A suivi de B, prononcez ab, plus I, prononcez ab-i, signifierait père à moi, mon père. C'est ainsi qu'on peut suivre à la trace le tra:vr~l antL23. Biblioteca Gino Bianco
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