.. @66 NOTES f<~TÉCLA1RCl8SEMENTS DoJ?-Jacobus ,cite encore d'.autres témoignàges, qui tous sont conçus dans le meme sens. Il parait meme que lorsque le seigneur se trouvait etre un ecclésiastiq:ue, la dignité sacerdotale ne l'empechait pas de ré~lamer son droit. Entre autres faits à l'appui, on cite la révolte des villains· contre l'abbaye de Montauriol, dans le diocèse de lVIontauban, révolte causée par la coutume scandaleuse, passée en droit, de conduire la 1nariée au moustier, afin qu'elle y subit le droit du sei-. • • gneur, JUS cunni. · Malgré toutes ces chartes, imprimées ou manuscrites, nous n'en pensons pas moins que, si lefait, dans un assez grarid· nombre de localités, est matériellement avéré, le DROIT est une pure fiotion, par 1~ raison qu'il est bistoriquement inco1npréhensible. Chez les Asiatiques, le propriétaire _dela fe1nme esclave avait ·droit sur elle : Mo:ise le reconnait formellement, puiHque, dans le cas où l'esclave était de sang israélite, il stipulait en sa faveur des garanties, des dommages-intérets. Ce droit découlait de la polygamie, de la subordination des sexes et de l'esclavage. Les Grecs et ]es Romains, en vertu des lois de la . guerre chez eux en vigueur, l'exercèrent egalement: toutef ois· nous doutons · que, hors· le cas de guerre, ce droit fu.t reconnu et bien moins enGore pratiqué, les Grecs et les Romains étant monogames, et honorant, plus que les autros peuples, leurs épouses. . Après l'établissernent du christianis1ne, le concubinat, légalisé par les emprreurs, fut d'abord conservé dans l'Église, et confondu memq avec le mariage solenne!. Plus tard, il fut assimilé à la f0rnication simple, et devint péché. A quelque époque qu'on se place, le conBiblioteca Gino Bianco
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