De la Justice dans la Revolution et dans l’Eglise - P. J. Proudhon - Vol. 5 - 1870

NOTES RT ÉCLAIRClSSEMENTS tration pacifique, les intérets mécontents, et de faciliter un coup de Bourse au profit de la c~marilla. La Bourse, en effet, a monté, le jour de l'entrevue, de 50 centimes; le deux jours suivants elle retombait de 45. Mais ne soyons pas médisants. Est-ce d'un~ idée nouvelle, utile au bonheur de l'liumanité, que l'empereur des Français· est allé faire part aux convives couronnés de Bade? - ~fais Napoléon III, comme Napoléon rer, tout le monde le sait, est idéophobe. ~ Est-e~ un projet de paix perpétuelle, une nouvelle Sainte-Alliance, qu'il leur a. portée? - Mais pour rien au monde il ne désarmerait. La conscription est toujours de 100,000 hommes; on a meme réduit d'un ou • de deux centimètres la taille des conscrits; on annonce, de la main de l'empereur, une histoire de. César et un livre sur l'artillerie. Est-ce sa médiation qu'il offre à l'Allemagne, qomme . autrefois son oncle, non plus seulement pour faire le partage des principautés sécularisées, mais- afin de constituer l'unité allemande, à l'instar de l'unité française? - Mais Napoléon III verrait un cas de guerre dans cette uriité. ~ Est-ce une entente cordiale qu'il sollicite afin d'organiser en commun l'unité itali.enne? Mais il ne _veutpas plus de l'unité italienne que de l'unité germanique. Est--ce la reconstitution de l'empire ottoman qui le préoccupe? - Mais il recherche l'alliance russe. Lors de son avénement à l'empire, Napoléon III ·a déclaré, en manière de remerciment au peuple français, que, par cela seul qu'il était rétabli sur le tròne de son oncle, les traités de 1815 étaient déchirés, et que, dans BibliotecaGino Bianco

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