De la Justice dans la Revolution et dans l’Eglise - P. J. Proudhon - Vol. 5 - 1870

180 NOTES ET ÉCLAlRClSSEMENTS · Or, on ne veut pas aujourd'hui des conditions qui f?nt la république; et ce ne sont pas seulement les continuateurs du premier empire qui les repoussent, ce sont tous les vienx partis, libéraux de la monarchie constitutionnelle, républicains de l'école doétrinaire : il est inutile de nommer l'Église. Des cinq conditions· fondamentales bors desquelles la républ{que reste un vain mot, on n'accepte, et encore avec d'extremes réserves, que la troisième, celle relative aux garanties politiques, lesquelles par elles-memes, dans une société in?rganisée, ne peuvent qu'ajouter · à l'instabilité de l'Etat, et tiennent la porte toujours ouverte à l'usurpation et au despotisme. . Si nos lecteurs avaient besoin de se confirmer dans ces idées, que nous croyons avoir rendues suffisamment claires, par la lecture de quelque écrit gouvernementaliste, nous leur indiquerions un ouvrage qui a·obtenu assez de succès, I'Individu et l'État, par M. DuPO~TWHITE, Paris, 1857, Guillaumin. Autant qu'il est permis de classer politiquement un ho1nme d'après un livre et d'apr~s les auteurs qu'il cite, M. DupontWhite appartient à l'opinion ]ibérale constitutionnelle, oscillant entre la monarchie parlementaire de 1830 et la république démocratique et non moins parlière de 1848. Dans ces limites, M. Dupo;nt-White admet et préconise le pripcipe n'AUTORITÉ\;qu'il confond incessamment, tantot avec l'.État tantot avec le Pouvoir; et c'est pour réconcilier, autant qu'il est en lui, la nation françaiseavec ce principe, qu'il a composé son__ ouvrage. " L'État, dit M. Dupont-White, ne peut pas etre ni~. " - Son avénement est le plus grancl trait de thistoire; Biblioteca Gino Bianco

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