De la Justice dans la Revolution et dans l’Eglise - P. J. Proudhon - Vol. 5 - 1870

1 i-1 NOTES ET ÉCLAIRCISSEM~NTS blìque de février avait pour but ·ae l'auginenter encore. Depuis le coup d'État, la classe moyenne est écrasée; dans vingt ans, il n'y aura plus en France que des prolétaires et des aristocrates. A quoi tient tout cela? A ce que nous venons de dire : que la plus mauvaise des religions vaut mieux que le matérialisme. des despotes, attendu que la religion parle à l'imagination et au creur, tandis que le matérialisme ne parle qu'au~ sens. Avec la première, si l'on ne fait pas de progrès, on reste homme; avec le second, on devient bete. M. About avoue que le paupérisme est beaucoup moins développé dans les États du pape qu'il ne. l'est en France; il ajoutc que la population est de 76 personnes par kilomètre, tandis qu'en France elle n'est que de 67. Mais., dit-il, avec un bon gouvernement, les Romains pourrait ètre tous beaucoup plus riches et leur population encore plus dense. - Nous en som1nes convaincu : ma_isqu'entend M. About par un bon gouvernement? Est-ce dans l'empire qu'il en trouve le modèle? On disait autrefois, d'après la charte, Foi~mes du gouvernementdu roi; on ne peut pas dire aujourd'hui, Formes du gouvernementde l'empereur. L'empire n'a pas de formes, pas de principes, pas d'idée, pas de loi. _Pour tout esprit, il ·a M. About. Est-ce avec la bancocratie impériale et la théorie de Malthus, préconisée par l'Aca- (1émie des sciences morales et politiques_, qu'il pense réaliser le bien-etre et faire des hommes? M. About déplore quelque part, s'il m'en souvient, la manière dont les juifs sont traités à Rome. En celfL_ encore il a parfaitement raison. - Mais, les ch_oses devant rester partout, quant au temporel, ce qu'elles sont, j'avoue que j'aime encore mieux les juifs dans .le Biblioteca Gino Bianco

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