De la Justice dans la Revolution et dans l’Eglise - P. J. Proudhon - Vol. 5 - 1870

116 NOTESET ÉCLAIRCISSEMENTS dans les termes où le posent vos avocats, hostile à la pensée, suspect à la propriété, injurieux à la nation, se résout en un pacte d'iniquité, en une prévarication systématique; votre pouyoir est un outrage au sens commun, et vous-meme, personnification de ce cbaos, vous etes, à votre insu, un obstacle à la moralité et à la sécurité publique? Peut-etre est-il écrit que les puissances, que les natìons, qui, en applaudissant au coup d'État, s'en sont déclarées solidaires, doivent, comme la France, etre punies par où elles ont péché. Alors, que les destins s'accomplissent ! Mais qu'on le sache : la République décline toute responsabilité dans les événements. SUR LE PETIT NOMBRE DES ÉL US 1 Les théologiens disputent entre eux sur le sens qu'on doit donner aux paroles de l'Évangile selon saint Mathieu, qu'il y a beaucoup d'appelés, rnais peu d'ÉLus. Lcs uns prétendent qu'il ne s'agit que de la vocation à la foi, à laquelle résist~it la grande majorité du peuple juif, et par élus il entendent le petit nombre de ceux qui aclhéraient à la foi du Christ, en un mot, les fidèles. Les autres prennent ces paroles dans un sens plus élevé, dont le premier ne serait que la figure : ils disent que par appelés on doit entendre ceux qui sont dans ___ la voie du salut; qui, depuis la venne de J ésus-Christ, 1 De la Ji1 stico dans la Révolution et clans l' Église, t. I, pag. 2~.2. Biblioteca Gino Bianco

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