Correspondance de P.J. Proudhon - Vol. 2 - 1875

DE P.-J. PROUDHON. 7 J o compte partir pour Paris dans la huitaine. Ma boutique a un pou de besogne; je suis imprüneur pour jamais. J'acquiers de jour en jour la sympathie de mes concitoyens : banquiers, négociants, jeunes gens, avo- cats et médecins me veulent du bien; il n'y a plus contre n1oi que la vieille Académie. J'aurai probable1nont uno rude année à traverser; mais j'ai lieu de croire que ce sera la dernière. Nos conseillers municipaux me cherchent une place au pays afin de me retenir parmi eux. Je te souhaite, mon ami, une bonne année, et la paix et l'amour dans ta famille. ,.ru pourras m'écrire à l'adresse de Dessirier, rue Sainte-Anne, 22. Je n'oublie pas ce que je te dois; n1ais je suis encore bien pauvre. Il faut, pour me remettre à flot, un nou- vel ouvrage et l'adhésion du pouvoir, que du reste je suis sûr d'obtenir. Je t'e111brassede tout 1non cœur et te prie de croire que je pense à toi tous les jours. Ton ami, I p. -J. PROUDHON. BibliotecaGino Bianco

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